Jobineries

Blogue de Gilles G. Jobin, Gatineau, Québec.

Résultats de votre recherche de négociations.

dimanche 6 mai 2012

Avril 2012

Une sélection de mes gazouillis d'avril 2012 en ordre antéchronologique.




Surface Tension // Deux belles photos.

L'envers des négociations derrière les portes closes à Québec par le comité de négociation de la CLASSE !

S. Baillargeon (2012) Brûler pour ne pas s’éteindre [ou "sur la désobéissance civile"] | Le Devoir #ggi

La notion de fonction : Le fameux f(x) - Jobineries

«Les amitiés politiques sont souvent des haines en commun.» J. Petit-Senn #citation

Le mur | Michèle Ouimet

@CGalipeauTJ Points de vue? Ça faisait pitié. Je vous suggère d'inviter des philosophes. Là, au moins, la conversation serait intelligente.

Au Québec, on a un urgent besoin que les philosophes prennent de grands espaces dans les médias traditionnels.

Tanné de voir toujours les mêmes «analystes» politiques à la tv. J'ai hâte qu'on invite du monde un peu plus... intelligents.

Plus je l'écoute, plus je trouve Lisa Frulla ridicule.

Professor devotes his life to the study of a single mystery number: 6174.

Grève étudiante: le dégoût LIANE via @lp_lapresse

Jean Charest préfère envoyer dans le nord ceux qui ne partagent pas ses valeurs. Quelle décadence ! Les politiciens me donnent mal au coeur.

quebec_rouge.jpg Pas pire comme image de @Deslaure !

Plusieurs ministres de l'éducation ont maltraité des profs... L. Beauchamp, elle magane des étudiants.

@stremblay2 Ma mémoire n'est pas parfaite, mais je pense que P. Marois était assez correcte. Elle a promu la Réforme et les TIC.

Je sens la colère et la tristesse monter en moi. Où sont nos politiciens? Je crois que l'esprit de parti rend les hommes idiots.

J'entame ma liste des pires ministres de l'éducation: 1-L.Beauchamp 2-F.Legault 3-M.Courchesne 4.C.Laurin 5-P.Reid...

La notion de fonction : Quelques définitions - Jobineries

« Que de gens n'iraient pas à l'église si Dieu seul les y voyait. » Jules Petit-Senn #citation

Paroles de Gallicanautes // J'aime de plus en plus Gallica. Un jour, il sera aussi rapide que Google Books !

La notion de fonction : 1. Introduction - Jobineries

« The nature of math vs the nature of school math » LIANE Lisez Lockhart. C'est inspirant et si... vrai...

En écoutant Mac Millan à #RDI, je n'ai pu m'empêcher de penser à : "L'esprit de parti, égoïsme à plusieurs, fausse le jugement."

Après une série âprement disputée au #hockey, j'aime toujours voir les joueurs se donner la main.

MY FLIPPED CLASSROOM by Crystal Kirch on Prezi Intéressante présentation !

8 Ways to Assess without Standardized Tests // Nous avons les moyens de sortir au plus vite des tests standardisés.

The 50 Best Science Writers of All Time (Online Colleges) À mon avis, il manque S. Wolfram.

Charest dit qu'il a été cité hors contexte... il nous prend pour des épais ou quoi?

Carnets québécois de pédagogie critique: VIOLENCE

34 Interesting Ways to Use Audio in your Classroom

Daily Papert: "[...] the computerists are custodians of a momentous intellectual and technological revolution.” (1971)

Deuxième exemple de la soustraction chez les entiers : (-2) - (+3) - Jobineries

Les mots de la grève … ou faut-il dire du boycott? – Normand Baillargeon – Voir.ca

Un exemple de la soustraction chez les entiers : (-2) - (-5) - Jobineries

@zecool @Infobourg Drôle d'étude dans laquelle le chercheur est incapable de dire si les élèves ont appris quelque chose !

«Sur un théorème, il n'y a pas de droit d'auteur.»

Si négociation MELS-Etu, je propose qu'elle soit publique, pour qu'on puisse juger nous-mêmes de la bonne foi des deux partis.

Libre opinion - Ce mépris qui m'attriste | Le Devoir 500000 $ pour les libéraux http://bit.ly/J1dWhS M. Letendre nous prend pour des tartes !

Diviser pour mieux régner... Voilà une profonde stratégie !

RT Diviser pour régner, gagner du temps, avoir l'air magnanime en accordant si peu: same old crap du gouv Charest... #assnat #ggi

GrabMyBooks LIANE Excellente extension Firefox qui transforme des pages web en fichiers epub.

«Les rassasiés sont toujours les plus intolérants.» - Anne Barratin #citation

«La politique est l'art de faire prendre aux citoyens des vessies pour des lanternes. » Georges Picard #citation

«Ce qui est le plus pénible en politique c'est l'interdiction de douter.» Grégoire Lacroix #citation

«En politique, s'expliquer c'est mentir, mais en beaucoup plus de mots.» Albert Brie #citation

Dès la 1re secondaire, on devrait enseigner l'art de réfuter les sophismes.

Je le dis : au moins 90% des politiciens me dégoûtent...

RT @Missmath Pour comprendre la situation au Québec, le texte de mon ami Lazure.

Zygote Body Explorateur du corps humain en #html5

«Mathématicien», le 10e meilleur métier !

RT @APachot Internet fait place nette dans la pédagogie (LeMonde) « Ce n'est pas le numérique qui doit s'adapter à l'école […] »

Formation #Scratch ce matin au Centre Le vallon. Du plaisir, du plaisir, du plaisir !!!

«[Ens. à l'aide d'Internet] dévalorise l'enseignement en classe. On n'a plus besoin des profs.» in Le Devoir. Pas fort!

82% de satisfaction à AMT, mais TVA nouvelles passe 98% du temps à nous parler des plaintes ! Ah, ces médias ...

RT @pcouillard Course: Basic Programming & Game Development with SCRATCH

«Affirmer hardiment, nier de même, voilà toute la science du politicien.» - A. Chavanne. #citation

Mandelbulber (open source) Si l'exploration de fractales 3D vous intéresse !

"Connected educators are relevant educators." Article fort intéressant !

« [...] les longs trajets pour se rendre au travail et les réunions avec les patrons nuisent au bonheur. »

Stager-to-Go "If mathematics is a way of making sense of the world, computing is a way of making mathematics."

Projet de fds: tenter de moderniser mes «jeux littéraires» sur Au fil de mes lectures avec JQuery. Pour apprendre, faut se donner un projet!

@zecool Le plaisir d'écrire n'est pas enseigné à l'école. Éducateur: 1. demandez aux élèves s'ils aiment écrire 2. donnez résultait ici.

@JacquesTondreau Occupés? Bien sûr. Mais pourquoi le blogue ne fait-il pas partie du choix des occupations? (au lieu de p.e. tv et starac.)

@zecool Il y des mathophobes, c'est certain. Mais je pense qu'il a encore plus de scriptophobes ! Que faire?

@zecool Rester à l'affût = observer. Ce qu'il faut, ce sont des éducateurs qui publient leurs réflexions. Et deviennent ainsi des modèles!

@zecool Je pense plutôt que l'école a écoeuré les gens par rapport à l'écriture. Aujourd'hui, ils restent avec cette répugnance tenace.

@zecool Jacques, comment expliques-tu que les éducateurs bloguent si peu. Et lorsqu'ils le font, ils préfèrent l'anonymat ?

Le nombre minimal de cases préremplies pour que le sudoku n'ait qu'une seule solution a été déterminé. C'est 17!

hum... c'est quoi la rech. collaborative? Mes collaborateurs à moi sont Google, Twitter, g+... #claved

#claved Un outil est toujours contournable. Il faut plutôt apprendre à notre cerveau à douter intelligemment. C'est le rôle de l'école...

"Enseigner l'activité de publication et en faire le pivot de l'apprentissage [...] des savoirs et des connaissances."

Je viens de voir passer le terme «tablonautes» pour utilisateurs de tablettes numériques. J'ai pas encore décidé si c'était joli...

REGARDS SUR LE NUMERIQUE | L'homme qui explique les mathématiques aux ordinateurs

Bon colloque à tous mes copains présents à l'#AQUOPS2012 ! Tweetez, tweettez ! je vous suivrai à distance.

RT @Missmath Appuyer l'heure des enfants et ne pas avoir une heure à leur donner quand ils sont grands. Beauchamp de vision.

Pourrir ou mûrir ? - Jobineries

lundi 14 mars 2011

PPQ

L'avenir n'est plus ce qu'il était.
Paul Valéry


Les prochaines élections provinciales auront lieu dans deux ans. Suffisamment de temps pour se préparer à modifier complètement l'Assemblée nationale.

Voici ce que je propose : un non-parti politique.

  • Ce non-parti ne ferait AUCUNE publicité (genre face taquée sur un poteau de téléphone, ou pub dégradant les autres à la télé ou à la radio ou sur le web.) ;
  • Ce non-parti n'aurait aucun programme particulier ;
  • Ce non-parti n'aurait aucun membership ;
  • Ce non-parti n'aurait aucun chef.
Le seul principe auquel devront se conformer les candidats : la passion pour résoudre un ou des problèmes québécois, et être prêt à piloter socio-constructivement des solutions en s'accompagnant de personnes intéressées par les problèmes en question.

Un seul moyen sera utilisé pour promouvoir les idées et les solutions : Twitter.

On pourrait appeler ce parti : Le Parti Politwitte du Québec (PPQ)

Plusieurs politwiciens pourraient se présenter sous un même « nom » dans une circonscription. Ex. Dans Papineau, X, Y et Z se présentent sous un nom, supposons : XYZ. S'ils remportent les élections, ils s'entendront pour, tour à tour, représenter la circonscription à l'Assemblée nationale. Ainsi X, Y et Z auraient l'occasion de tenter de résoudre un ou des problèmes pour lesquels ils se passionnent.

Les élus, en supposant qu'ils forment une majorité, s'entendraient pour trouver la meilleure personne parmi TOUS les élus (y compris des partis d'opposition - il y a certainement des gens brillants parmi ceux-ci!), pour piloter un comité de travail chargé de trouver des solutions aux problèmes. L'Assemblé nationale ne serait plus un lieu de confrontation, mais un lieu de construction sociale.

Bon, je donne deux exemples.

Supposons qu'on veuille résoudre le problème des listes d'attente dans nos hôpitaux. Les élus s'entendent pour nommer temporairement un genre de leader (ministre) qui, ouvertement, mettrait sur pied un comité devant trouver une solution. Chaque comité aurait une durée de vie de 2 mois maximum. Autrement dit, le «ministre» se débrouillerait pour former un groupe de travail formé par des gens compétents (et efficaces), des gens qui ont des idées originales à offrir, des gens qui comprennent le milieu. Ma conviction est qu'on peut trouver de véritables solutions en quelques mois seulement. Sur chaque comité, on y trouverait des journalistes (informer objectivement la population, c'est important !) et des fonctionnaires bien au courant des finances du Québec.

Supposons maintenant un conflit de travail. Prenons l'exemple du récent conflit entre le gouvernement et les procureurs de la couronne. On nommerait un élu passionné par ce problème. Il mettrait sur pied un comité de négociateurs. De plus, il serait fortement suggéré que cette négociation soit ouverte. Autrement dit, on devrait inviter des journalistes comme observateurs pour qu'il puisse rendre compte des avancées des négociations au public. Et aussi, pour qu'ils puissent expliquer (vulgariser) la situation. À l'aide des différents réseaux sociaux, je suis convaincu que plusieurs citoyens pourraient trouver des solutions originales aux problèmes soulevés dans ces négociations. Il faut mettre à profit l'intelligence des Québécois.

Tout cela est un peu simpliste, me direz-vous. Ne vous y méprenez pas : rien n'est simple devant un problème et la recherche d'une solution. Il faut apprendre à s'entourer de personnes jugées compétentes, efficaces et passionnées. Des personnes exercées à la pensée « complexe ». Car, voyez-vous, le politwicien n'a aucunement la passion du pouvoir et ne désire aucun contrôle. Sa passion est entièrement dirigée vers le processus de résolution de problème et la coconstruction d'une ou plusieurs solutions.

Bon, je suggère ce hashtag : #ppq au cas où l'idée vous intéressait. Qui sait ? Peut-être qu'aux prochaines élections provinciales, les gens pourraient voter pour une alternative originale aux partis actuels.

samedi 13 février 2010

Pour une vraie mobilisation retentissante

C’est bien connu, les syndicats manquent complètement d’imagination lorsque vient le moment de choisir des moyens de pression.

En vue des prochaines négociations, voici ce que je propose.

Que tous les enseignants d’une seule commission scolaire de la province fassent la grève.

Explications.

a) Je choisirais une CS d’environ 6000 élèves et 450 enseignants.

b) Les enseignants des autres CS toujours au travail fourniraient un certain montant (faut le calculer, mais imaginons quelque chose comme $10 par paye) pour compenser pour le manque à gagner des grévistes.

c) Le syndicat mettrait sur pied une plateforme éducative (genre Moodle) à laquelle les élèves de la cs choisie pourraient se brancher pour continuer leurs études. Ce serait des enseignants grévistes qui répondraient aux questions des élèves.

Ainsi :
  • Aucun élève ne serait privé des services (vraiment) éducatifs pendant le conflit.
  • Les parents pourraient s’impliquer positivement dans l’éducation de leur enfant au lieu de passer leur temps à jouer aux gérants d’estrade.
  • La société prendrait conscience que le service le plus grand que rend l’école n’est pas le service éducatif, mais le service de garderie. Or, si on veut que nos enfants RÉUSSISSENT, il faut d’abord miser sur l’éducation et non sur du «dumpage» d’enfants dans un immeuble.
  • Le syndicat pourrait s’offrir comme une alternative intéressante à l’école traditionnelle.
  • Personne ne pourrait accuser le syndicat de prendre en otage les enfants, car les services éducatifs (la transmission des connaissances, vive la Ministre !) seraient assurés par des enseignants compétents via Internet.

Objections potentielles :

(Parent), Mais je fais quoi avec mon enfant : je travaille moi !
Réponse. Parent, votre enfant n’est en aucun cas privé des connaissances si essentielles que le gouvernement juge prioritaires. Pour ce qui est de la garde de vos enfants, effectivement, vous devez vous tourner vers un autre service. À vous d’y voir, car là n’est certainement pas le rôle des enseignants de garder vos enfants.

(Parent) J’ai pas Internet à la maison.
Réponse. Dommage en effet. Mais votre enfant peut sans doute aller à la bibliothèque municipale où des ordinateurs sont disponibles. Et, pourquoi pas, demandez aux administrateurs de votre école d’ouvrir les laboratoires informatiques : il faut bien que les équipements servent !

(Syndicat) C’est difficile à mettre en place.
Réponse. So what ? Si en tant qu’administrateur du syndicat, vous ne vous sentez pas capable de gérer ça, laissez votre place à d’autres qui le feront à votre place. Une bonne grève, ça se prépare !

(Ministre) Bla-bla-bla-bla-bla-bla
Réponse : J’m’en câl.... (bip, bip, bip et rebip).

jeudi 29 septembre 2005

Négo

Rencontre syndicale hier soir. Je n'ai pu m'empêcher de soumettre mon moyen de pression aux animateurs.

Je crois que ce qui fait le plus mal au gouvernement, c'est lorsqu'on s'attaque à son image. Car, à mon sens, ces hommes et femmes politiques n'existent que par l'image. Donc, il faut s'attaquer à celle-ci, la rendre la plus noire possible si effectivement elle est noire.

Le contrat de travail est échu depuis quelques années. Et là, on me répond que les parties se rencontrent une fois par deux semaines (diable, que font-ils le restant du temps?) et nos négociateurs se font dire de revenir dans deux semaines, car les nogiciateurs du gouvernement n'ont pas le mandat de négocier, c'est-à-dire, ne peuvent rien proposer d'autres que ce qui est sur la table depuis deux ans déjà.

Il faut jouer sur cette idiotie. Dire à la population : «Voyez ! le gouvernement paye des fonctionnaires à ne rien faire depuis deux ans car ils répètent toujours la même chose alors qu'ils devraient être payés pour négocier. Ce gouvernement bousille vos taxes en embauchant des fonctionnaires qui ne savent pas négocier alors que c'est leur principal travail. Ces fonctionnaires nous disent qu'ils n'ont aucune marge de manoeuvre. Pourquoi alors les garde-t-on sur le payrol? Le gouvernement devrait le foutre à la porte au lieu de les payer à ne rien faire.»

Et puis, je crois encore qu'il faut rendre public tout ce qui se dit sur la table. Que ce soit par des documents vidéo (enregistrement des séances de négos) ou par les transcriptions complètes des échanges. Si c'est par des transcriptions, on sélectionne les parties les plus juteuses, on convoque une conférence de presse et on lance le tout à population. Comme ça, on laisse cette dernière se faire sa propre tête sur les allégations de mauvaise foi, de part et d'autre, des parties. On n'est pas trop porté à élire des gens de mauvaise foi...

Et je ne pense pas qu'un gouvernement aimerait se faire prendre en flagrant délit d'imposteur. On aurait peut-être le droit alors à de véritables négociations.

Les moyens de pression suggérés (la grève, port du noir, envoi d'un bulletin à Charest, etc.) sont enfantillages. Il faut attaquer, et très agressivement, l'image même des politiciens en prouvant que ces politiciens/administrateurs sont incompétents, car ils payent des employés, avec notre argent, à ne rien faire.

mardi 16 août 2005

Ça me choque...

«Nous leur avons demandé de suspendre les moyens de pression. Après tout, les syndiqués de la FTQ n'ont déposé leurs demandes salariales qu'en juin», a déclaré M. Munn à la Presse canadienne. Il juge que les moyens de pression à ce stade-ci sont prématurés. Les négociateurs syndicaux ont rencontré M. Munn à Montréal mardi. Les uns et les autres se sont entendus pour fixer un échéancier en vue des prochaines rencontres de négociations. (Matinternet)

Je comprends vraiment, mais vraiment pas... Ça fait deux ans que la convention est échue. Et les deux parties se sont rencontrées pour « fixer un échéancier ». Merde !!! Mais comment diable se fait-il que cet échéancier ne soit pas déjà fixé??? Ils font quoi, nos représentants syndicaux ? Et le gouvernement qui demandent de reporter les moyens de pression ! Nos politiciens ne sont que des lavettes. Dans le même article, on nous dit qu'ils vont se revoir le 25 août prochain. Diable de diable... que font-il demain, et après-demain ??? Ne sont-ils pas payés par nos taxes pour négocier ? Et s'ils ne sont pas prêts, on n'a qu'à mettre ces incompétents à la porte et qu'on en embauche d'autres ! J'y comprends absolument rien à cette lenteur. Il me semble qu'en deux ans, on a le temps de se préparer ! Quelle incompétence !

dimanche 8 mai 2005

Politicisme

La politique est l'art d'empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde.
Paul Valéry


Manchette dans le Matinternet d'aujourd'hui :
Après plus de huit heures de négociations, le premier ministre de l'Ontario Dalton McGiunty a obtenu de son homologue fédéral Paul Martin 5,75 milliards $ sur cinq ans, pour combler l'écart fiscal dont la province se dit victime.
Admirable, ce huit heures pour arriver à une entente de plusieurs milliards. Explications possibles :
  • Les négociateurs sont vraiment compétents;
  • Les négociateurs sont des amis;
  • La province de l'Ontario est cruciale à la réélection de Martin.
Évidemment, je penche pour la première hypothèse car il faut être un esprit tordu pour croire un tant soit peu à la troisième possibilité.

Je réfléchis au fait qu'au Québec, on attend depuis deux ans le renouvellement de plusieurs conventions collectives. Deux ans. Explications possibles :
  • Les négociateurs sont vraiment incompétents;
  • Les négociateurs sont des amis et sont bien payés;
  • Les élections sont dans trois ans.
Voilà deux possibilités que je suggère pour accélérer un peu le processus :
  • Que des observateurs sans droit de parole puissent assister aux négos et qu'ils écrivent un petit blogue d'opinion en ce qui concerne les discussions. Plusieurs observateurs signifient plusieurs points de vue. Cela nous permettrait de poser de bonnes questions à nos représentants politiques et syndicaux.
  • Que ces négociations soient directement accessibles du web (par transcription ou par webcam) de manière à ce que tous les gens qui s'y intéressent puissent juger par eux-mêmes de la bonne foi des représentants gouvernementaux et syndicaux.
Je crois que le secret dont on tient pour acquis comme faisant partie intrinsèque de toutes négociations est un frein à l'efficacité. Je crois que comme dans le logiciel libre où le code source est toujours visible, on doit pouvoir accéder à ce qui se dit vraiment autour de ces tables.