Religion. LA RELIGION ET LES PHILOSOPHES

Je monterais sur l'échafaud plutôt que de nier la divinité de Jésus-Christ.
Cousin

Note du transcripteur.
Attribuée par Charles Perraud à Cousin dans «La Libre-pensée et le catholicisme», 1885.
Ni les injures de mes ennemis, ni les colères de mes amis ne m'obligeront à combattre une doctrine qui proclame l'u­nité de Dieu et dont la morale se résume en ces paroles: « Mes petits enfants, aimez-vous les uns les autres. »
Jules Simon

Note du transcripteur.
La religion naturelle, 1860.
Extrait exact :
S'il s'agit de défendre la liberté de conscience, j'aurai l'ambition de combattre aux premiers rangs; si l'on veut faire la guerre au christianisme, ni les injures de mes ennemis, ni les colères, peut-être plus difficiles à supporter, de mes amis, ne m'obligeront à combattre une doctrine qui proclame l'unité de Dieu, la providence, la spiritualité, la liberté, l'immortalité de l'âme, et dont la morale se résume dans ces paroles: « Fais à autrui ce que tu voudrais qui te fût fait à toi même, » et dans celles-ci: « Mes petits enfants, aimez-vous les uns les autres. »
La plus grande absurdité imaginable serait que cette vie fût tout: donc il y en a une autre!
Jouffroy

Note du transcripteur.
Cours de droit naturel, t.3, 1842. Citation exacte :
La plus grande absurdité imaginable serait au contraire que cette vie fût tout; je n'en connais pas de plus grande dans aucune branche de la science : la plus grande absurdité et la plus grande contradiction imaginable serait que cette vie fût tout, donc il y en aura une autre.
Le christianisme a été prêché par des ignorants et cru par des savants: c'est en quoi il ne ressemble à rien de connu.
J. de Maistre

Note du transcripteur.
Considération sur la France, 1852.
Citation exacte :
Le christianisme a été prêché par des ignorants et cru par des savants, et c'est en quoi il ne ressemble à rien de connu.
Plus j'ai étudié, plus j'ai vu, plus j'ai vécu, plus j'ai fran­chi les épreuves si nombreuses du temps présent, et plus je me suis dit catholique, avec plus d'autorité et de conviction que jamais.
F. Brunetière

Note du transcripteur.
Discours de combat : Le besoin de croire au VIIIe congrès de la Jeunesse Catholique, Besançon, 1898.
Étienne Blanchard, Recueil d'idées, 1928, 1929, 1941, 1947. Voir le premier billet.
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