Démocratie

La vraie démocratie est celle qui permet à chaque individu de donner son maximum d'efforts.
Louis Pasteur

Note du transcripteur.
Réponse au discours de réception de Joseph Bertrand, 10 déc. 1885.
Voici la citation exacte :
«La vraie démocratie est celle qui permet à chaque individu de donner son maximum d’efforts dans le monde.» Et Pasteur continue ainsi : «Un commis de pharmacie d’Alais s’élevant par son travail, à la présidence des savants du monde entier, quel grand exemple ! Pourquoi faut-il qu’à côté de cette démocratie féconde, il eu soit une autre stérile et dangereuse qui, sous je ne sais quel prétexte d’égalité chimérique, rêve d’absorber et d’anéantir l’individu dans l’État ? Cette fausse démocratie a le goût, j’oserais dire le culte de la médiocrité. Tout ce qui est supérieur lui est suspect. En renversant le sens d’une phrase célèbre du général Foy, on pourrait définir cette démocratie : la ligue de tous ceux qui veulent vivre sans travailler, consommer sans produire, arriver aux emplois sans y être préparés, aux honneurs sans y être dignes.»
Un état purement démocratique est le pire des états, lorsqu'il faut combattre un ennemi puissant.
Chateaubriand

Note du transcripteur.
Itinéraire de Paris à Jérusalem.

Encore une fois, Blanchard a tronqué la citation qui doit se lire ainsi : «Un État purement démocratique est le pire des États lorsqu'il faut combattre un ennemi puissant, et qu'une volonté unique est nécessaire au salut de la patrie.»

Dent

Pour mes fils quand ils auront vingt dents...
Dédicace d'un ouvrage de Miguel Zamacoîs

Note du transcripteur.
L'ouvrage en question est : «Redites-nous quelque chose ! (1926)»
La citation a été retirée des éditions subséquentes.
Ah! n'arrachez jamais même une dent qui tombe!
Qui sait si quelque jour l'homme adroit qui la plombe
N'aura pas réparé, soit en haut, soit en bas,
Cet attrait au sourire et cette aide au repas ?
Edouard Pailleron

Note du transcripteur.
Le Monde où l'on s'ennuie, acte 3, sc. 2 (Paul).

Dépit

Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats.
La Fontaine Le Renard et les Raisins

Note du transcripteur.
Le goujat est un valet employé dans l’armée. On le jugeait de goût grossier, voire vulgaire.
Ètienne Blanchard, Recueil d'idèes, 1928, 1929, 1941, 1947. Voir le premier billet.
cul-de-lampe