Chien

Le chien meurt en léchant la main de son maître.
Voltaire

Note du transcripteur.
De la modération en tout, dans l'étude, dans l'ambition, dans les plaisirs.

La citation exacte dans son environnement :

Réaumur M, dont la main si savante et si sûre
A percé tant de fois la nuit de la nature,
M'apprendra-t-il-jamais par quels subtils ressorts
L'éternel artisan fait végéter les corps?
Pourquoi l'aspic affreux, le tigre, la panthère,
N'ont jamais adouci leur cruel caractère;
Et que, reconnaissant la main qui le nourrit,
Le chien meurt en léchant le maître qu'il chérit?
D'où vient qu'avec cent pieds, qui semblent inutiles,
Cet insecte tremblant traîne ses pas débiles?
Pourquoi ce ver changeant se bâtit un tombeau,
S'enterre, et ressuscite avec un corps nouveau;
Et le front couronné, tout brillant d'étincelles,
S'élance dans les airs en déployant ses ailes?
Les chiens comme les hommes sont souvent punis de leur fidélité.
Chateaubriand

Note du transcripteur.
Mémoires d'outre-tombe.
Le chien n'a qu'une pensée, qu'un besoin, qu'une passion, c'est l'affection.
Laurillard

Note du transcripteur.
Le Chien dans «Recueil de morceaux choisis pour servir à l'étude de la langue française et aux exercices de traduction», A. Sayous, 1853
Ce loup rencontre un dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
La Fontaine Le Loup et le Chien

Note du transcripteur.

Oh! viens, dernier ami que mon pas réjouisse,
Lèche mes yeux mouillés, mets ton coeur près du mien,
Et, seuls à nous aimer, aimons-nous, pauvre chien!
Lamartine

Note du transcripteur.
Jocelyn, Neuvième époque.
Ètienne Blanchard, Recueil d'idèes, 1928, 1929, 1941, 1947. Voir le premier billet.
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