Les 22 livres à lire absolument selon Francis Scott Fitzgerald. Tant de choses manquent à ma culture !

Didacti ou Moodle

J'ai vu le travail de ma fille Marie-Élaine sur Didacti, et c'est la seule expérience que je possède avec le produit. J'ai travaillé beaucoup plus avec Moodle. Je n'ai pas assisté à l'atelier dont le rapport se trouve ici, mais voici tout de même quelques observations de ma part.

Didacti est d'abord... cute : son look est assez moderne et, gros avantage ! son fonctionnement est relativement intuitif.

Évidemment, Didacti est toujours en développement et c'est sans doute pourquoi Moodle est beaucoup plus complet... et complexe. En effet, une application web qui permet de monter des cours en ligne doit répondre à des dizaines et des dizaines de besoins particulliers. Moodle étant là depuis des années, ces besoins sont presque tous remplis. Il ne faut pas oublier que Moodle est une application LIBRE, ce qui permet à une foule de contributeurs d'ajouter des modules spécialisés.

Marie-Élaine m'a montré des exercices qu'elle a créés sur Didacti. Les types de questions (choix multiples, réponses courtes, etc.) sont plutôt limités. Dans Moodle, l'outil de confection des tests est assez compliqué, mais il a l'avantage d'être vraiment complet. D'autant plus qu'on peut même y importer des tests provenant de différentes applications telles hot patatoes par exemple.

Je ne sais pas si Didacti va survivre, et si les enseignants auront les moyens de s'y abonner.

Lecture hebdomadaire

Lecture laborieuse du Palimpseste d'Archimède d'Éliette Abécassis. Laborieux est peut-être même un peu faible. Il s'agit d'un roman policier à la sauce ésotérique et rempli de références historiques. Je n'aime vraiment pas les romans dans lesquels on retrouve l'auteur dans chaque phrase de ses personnages ; Abécassis les manipule pour dévoiler sa grande érudition. Bref, un roman abracadabrant qui ne vaut vraiment pas le détour. π mérite certainement mieux comme roman.

Alzheimer, non merci !


Liane

Une autre démonstration du chaos.

Référence manquante

Sur le net, on trouve cette citation de Schopenhauer.

Toute vérité passe à travers trois étapes.
Elle est d’abord ridiculisée.
Ensuite elle est violemment contestée.
Finalement, elle est acceptée comme évidente.


J'ai tenté de trouver sa référence exacte, mais peine perdue.

Certains auteurs la citent souvent. Surtout les auteurs de livres dévoilant de grandes vérités du genre OVNI, médecines non traditionnelles, etc. Pauvre Schopenhauer ! Surtout que cet aphorisme, il ne l'a jamais écrit. L'excellent QUOTE VERIFIER de Ralf Keyes (2006) nous apprend en effet que jamais personne n'a trouvé cette phrase dans l'oeuvre de Schopenhauer. Le plus près appartient à Louis Agassiz :
«In a previous epoch the more common recipient of credit for the «three stages of truth» concept was Swiss-Americain naturalist Louis Agassiz (1807-1873). In 1866, Agassiz's friend and colleague Karl Ernst von Baer wrote, "Agassiz says that when a new doctrine is presented, it must go through three stages. First, people say it isn't true, then that it's against religion, and in the third stage that il has long been known."» (Keyes, p.226)

Vous qui lisez ce blogue ne vous ferez donc pas prendre par cette citation.

De la tyrannie

Quelle que soit l'opinion que l'homme s'est faite ou laissé donner des choses qu'il ne comprend pas, telles que l'âme et la divinité, cette opinion, dis-je, est souvent un des plus fermes soutiens de la tyrannie. L'idée que le vulgaire s'est généralement formée du tyran, ressemble tellement à celle que presque tous les peuples ont faussement conçue d'un Dieu, que l'on en pourrait induire que le premier tyran n'a pas été le plus fort, comme on a coutume de le supposer, mais bien le plus fourbe et le plus savant dans la connaissance du coeur humain, et dès lors le premier à leur donner une idée quelconque de la divinité. C'est pour cela que parmi la plupart des peuples, la tyrannie religieuse a enfanté la tyrannie civile. Souvent elles se sont réunies sur la tête d'un seul, mais jamais elles n'ont manqué de se prêter des secours mutuels.
Vittorio Alfieri, 1802

Épictète

Tu vas à l'amphithéâtre et aussitôt tu prends parti, et tu veux que tel acteur, que tel athlète soit couronné. Les autres veulent que ce soit un autre qui remporte la victoire. Tu es fâché de cette contradiction ; car tu es préteur, et tu prétends que tout te cède. Mais les autres n'ont-ils pas aussi leur opinion ? N'ont-ils pas leur volonté ? Et n'ont-ils pas le même droit de s'offenser de ce que tu t'opposes à ce qui leur paraît juste ? Si tu veux être tranquille et ne trouver jamais d'opposition, ne souhaite la couronne qu'à celui qui sera couronné. Ou si tu veux être le maître de la donner à qui bon te semble, fais jouer des jeux chez toi en ton particulier, et alors de ta propre autorité tu publieras : « Un tel a vaincu aux jeux néméaques, pythiques, isthmiques, olympiques. » Mais, en public, ne t'arroge point ce qui ne t'appartient pas, et admets la liberté des suffrages.
Entretiens, Livre III, VI.