Voici le chapeau d'un billet du journaliste S. Laporte de La Presse :

«Le gouvernement québécois songe à réformer le calendrier scolaire. Tant qu'à réformer, réformons jusqu'au bout. On a déjà réformé l'enseignement, le bulletin et même l'ortograffe (je vous assure que l'on peut écrire ça comme ça maintenant). Il ne restait plus qu'à jouer avec le calendrier.»

Ma foi, c'est bien la première fois qu'on m'assure que le mot orthographe peut s'écrire autrement. Espérons qu'il corrigera son erreur. De plus, associer la réforme de l'orthographe à la réforme de l'éducation dans une même phrase frise la malhonnêteté intellectuelle. C'est, tout au moins, extrêmement maladroit.