Au terme du Conseil national de sa formation à Saint-Hyacinthe, André Boisclair a promis de rehausser de 376 millions $ le financement des universités, d'ouvrir les écoles primaires et secondaires de "8 à 5" et de réduire de 10 pour cent le nombre d'élèves par classe, de la troisième année du primaire à la première année du secondaire, dans les écoles des milieux défavorisés. (Presse canadienne, 11 juin 2006)


J'suis un politicien ben ordinaire
Des fois, j'ai l'goût d'promettre toute sorte d'affaire...
J'fumerais du pot j'boirais d'la bière
J'f'rais d'la politique par goût du pouvoir
Mais faut que j'pense à me faire élire
Je suis politicien en plein délire...

Des promesses, des promesses... Je l'entends déjà nous dire, une fois élu, que les Libéraux ont laissé les finances gouvernementales dans un tel état, qu'il ne peut, pour l'instant, honorer les baisses d'élèves par classe. Ou bien, il nous jouera le truc bien connu : on baisse les élèves dans une classe, mais on donne la différence à l'enseignant qui est dans une autre classe. Question de maintenir une moyenne... Quelle bullshit !
Moi, je ne voterai pas pour ce type : le PQ, en 1983, a été on ne peut plus salaud avec les enseignants. J'ai l'impression qu'on va nous refaire le coup : «Restez jusqu'à 17 h les gars, mais on ne vous augmente pas de salaire... De toute manière, on vous l'a déjà dit : les enseignants, ça vaut pas grand'chose.»
Et puis, il a déjà clairement mentionné qu'il ne reviendrait pas sur la loi 142. Boisclair, Charest, c'est du pareil au même.