vendredi 15 juin 2012
Chemin faisant, page 175
Par Gilles Jobin, vendredi 15 juin 2012 :: Barratineries
Un sot qui commence à se méfier de lui-même est en progrès.
L'égoïsme a ses ciseleurs comme les métaux.
Un bon coeur est toujours près d'un précipice.
Nous ne sommes jamais complètement dans le présent ; on croirait qu'il est trop étroit pour nous loger.
Je me défie de ces gens qui restent toujours entre les portes, qui ne savent ni reculer ni avancer, ni blâmer ni approuver.
Dure bouchée : l'oubli d'un coeur sur lequel on a des droits.
L'espérance est comme le soleil; elle est à tout le monde, et chacun l'aime comme si elle était à lui seul.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
L'égoïsme a ses ciseleurs comme les métaux.
Un bon coeur est toujours près d'un précipice.
Nous ne sommes jamais complètement dans le présent ; on croirait qu'il est trop étroit pour nous loger.
Je me défie de ces gens qui restent toujours entre les portes, qui ne savent ni reculer ni avancer, ni blâmer ni approuver.
Dure bouchée : l'oubli d'un coeur sur lequel on a des droits.
L'espérance est comme le soleil; elle est à tout le monde, et chacun l'aime comme si elle était à lui seul.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.