lundi 18 juin 2012
Chemin faisant, page 178
Par Gilles Jobin, lundi 18 juin 2012 :: Barratineries
Il est des choses qu'on ne comprendrait jamais sans l'amour; l'esprit n'y suffirait pas.
C'est sur le vieux révolté (le Moi) qu'il faut taper sans cesse : la bride sur le cou, rien ne l'arrête, rien ne l'intimide ; il usurpe sa place partout.
Il y a de la générosité à comprendre ce dont on n'a plus besoin.
Je plains ceux qui ne connaissent pas le bonheur de devoir leur fortune au travail de leur père, ni celui de le remercier chaque fois qu'ils la dépensent avec joie.
J'ai toujours volontiers appelé comtesses toutes celles qui le sont, et même celles qui ne le sont pas, quand elles le désirent.
Rien ne fait remonter le cours des ans comme le son d'une valse enfiévrée.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
C'est sur le vieux révolté (le Moi) qu'il faut taper sans cesse : la bride sur le cou, rien ne l'arrête, rien ne l'intimide ; il usurpe sa place partout.
Il y a de la générosité à comprendre ce dont on n'a plus besoin.
Je plains ceux qui ne connaissent pas le bonheur de devoir leur fortune au travail de leur père, ni celui de le remercier chaque fois qu'ils la dépensent avec joie.
J'ai toujours volontiers appelé comtesses toutes celles qui le sont, et même celles qui ne le sont pas, quand elles le désirent.
Rien ne fait remonter le cours des ans comme le son d'une valse enfiévrée.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
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