mardi 26 juin 2012
Chemin faisant, page 186
Par Gilles Jobin, mardi 26 juin 2012 :: Barratineries
Le critique est aussi un homme de rancune, et sa personnalité passe chez lui, comme chez nous tous, avant sa justice.
Ceux qui doivent vivre de leur plume ont la plume nécessairement bridée.
La nasse laisse passer le fretin; soyons nasse pour le menu critique.
C'est une pénible déchéance que de se sentir moins bon, moins endurant qu'on ne l'était.
Un homme doit choisir son métier et sa femme.
Mentir au menteur, c'est boire dans son verre.
Les nouvelles amitiés sont comme les plages nouvelles; il leur manque le souvenir.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
Ceux qui doivent vivre de leur plume ont la plume nécessairement bridée.
La nasse laisse passer le fretin; soyons nasse pour le menu critique.
C'est une pénible déchéance que de se sentir moins bon, moins endurant qu'on ne l'était.
Un homme doit choisir son métier et sa femme.
Mentir au menteur, c'est boire dans son verre.
Les nouvelles amitiés sont comme les plages nouvelles; il leur manque le souvenir.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
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