dimanche 11 mars 2012
Chemin faisant, page 73
Par Gilles Jobin, dimanche 11 mars 2012 :: Barratineries
Si la ronce me déchire, je m'en prends à la ronce et non au chemin ; si l'homme me blesse, pourquoi en accuserais-je la vie ?
Derrière mon dos c'est votre champ, mes amis ; mais devant moi, c'est le mien !
Le monde nous permet le bonheur jusqu'à un certain point et devient nerveux si nous le dépassons.
La patience n'a qu'un mot dans son code : attendre ! Oh ! le cruel mot qui vous cloue les bras, qui compte lentement vos pulsations, qui s'amuse de vos larmes, qui semble se réjouir de vos angoisses !
Dans tout ce qu'on nous offre de bon coeur, n'acceptons tout au plus que la moitié.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
Derrière mon dos c'est votre champ, mes amis ; mais devant moi, c'est le mien !
Le monde nous permet le bonheur jusqu'à un certain point et devient nerveux si nous le dépassons.
La patience n'a qu'un mot dans son code : attendre ! Oh ! le cruel mot qui vous cloue les bras, qui compte lentement vos pulsations, qui s'amuse de vos larmes, qui semble se réjouir de vos angoisses !
Dans tout ce qu'on nous offre de bon coeur, n'acceptons tout au plus que la moitié.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
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