mardi 13 mars 2012
Chemin faisant, page 75
Par Gilles Jobin, mardi 13 mars 2012 :: Barratineries
Les chances du revoir sont aussi capricieuses que les lèvres de Vénus à son réveil.
La douleur et la joie n'ont qu'un sillon : le coeur.
Ménager le coeur d'une femme et flageller l'ambition d'un homme, on peut plus mal rêver.
Il y a des âmes qui ont l'air d'être couvées sous le même rayon.
Un jaloux, une cheminée qui fume toujours.
On est jaloux de l'âme de son ami, et ce n'est pas sans douleur qu'on la voit déchoir.
S'habituer à se suffire, le premier commandement de l'indépendance.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
La douleur et la joie n'ont qu'un sillon : le coeur.
Ménager le coeur d'une femme et flageller l'ambition d'un homme, on peut plus mal rêver.
Il y a des âmes qui ont l'air d'être couvées sous le même rayon.
Un jaloux, une cheminée qui fume toujours.
On est jaloux de l'âme de son ami, et ce n'est pas sans douleur qu'on la voit déchoir.
S'habituer à se suffire, le premier commandement de l'indépendance.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
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