samedi 10 mars 2012
Chemin faisant, page 72
Par Gilles Jobin, samedi 10 mars 2012 :: Barratineries
On garde toujours mal un secret quand on ne le garde pas par respect pour soi-même.
Au mot de génie, les fronts se découvrent d'eux-mêmes, les étoiles s'inclinent, et les cieux se demandent ce que l'élu fera du don.
Pour louer la création, les oiseaux ont leurs chants, les fleurs leurs parfums, les éléments leurs mystères et l'homme son coeur.
On ne peut pas pleurer pour l'assassin et pour la victime ; il y a une logique dans les larmes.
Un bel automne ne fait pas plus oublier un vilain été qu'une caresse ne fait oublier une injure.
Un riche qui pleure fait toujours plaisir à quelqu'un.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
Au mot de génie, les fronts se découvrent d'eux-mêmes, les étoiles s'inclinent, et les cieux se demandent ce que l'élu fera du don.
Pour louer la création, les oiseaux ont leurs chants, les fleurs leurs parfums, les éléments leurs mystères et l'homme son coeur.
On ne peut pas pleurer pour l'assassin et pour la victime ; il y a une logique dans les larmes.
Un bel automne ne fait pas plus oublier un vilain été qu'une caresse ne fait oublier une injure.
Un riche qui pleure fait toujours plaisir à quelqu'un.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
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