jeudi 12 juillet 2012
Chemin faisant, page 202
Par Gilles Jobin, jeudi 12 juillet 2012 :: Barratineries
Le courage ne montre pas ses bras, il les fait sentir.
Rien ne gêne plus qu'un être hétérogène dans un milieu intime; c'est un clou dans un coussin.
Parler du froid au coin de son feu, c'est le juger autrement qu'au bivouac.
Un étranger ne peut pas boire le thé avec la ferveur d'un Anglais, ni manger la choucroute avec la piété d'un Allemand.
Guerre sourde entre le fat et celui qui le comprend.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
Rien ne gêne plus qu'un être hétérogène dans un milieu intime; c'est un clou dans un coussin.
Parler du froid au coin de son feu, c'est le juger autrement qu'au bivouac.
Un étranger ne peut pas boire le thé avec la ferveur d'un Anglais, ni manger la choucroute avec la piété d'un Allemand.
Guerre sourde entre le fat et celui qui le comprend.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
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