lundi 9 juillet 2012
Chemin faisant, page 199
Par Gilles Jobin, lundi 9 juillet 2012 :: Barratineries
Qui sait se dire à temps : le temps vient, le soir est venu? Et quand il est venu, qui sait à temps changer d'attitude et de vêtements ?
La vie! pauvre vieille condamnée à l'éternel enfantement !
On voit plus facilement clair dans son esprit que dans son coeur.
La maladie nous oblige souvent à une retraite que de nous-même nous n'aurions jamais eu le courage de prendre.
Le monde fait notre compte, addition et soustraction, sans que nous l'en priions.
Il y a même de l'élégance à laisser dire.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
La vie! pauvre vieille condamnée à l'éternel enfantement !
On voit plus facilement clair dans son esprit que dans son coeur.
La maladie nous oblige souvent à une retraite que de nous-même nous n'aurions jamais eu le courage de prendre.
Le monde fait notre compte, addition et soustraction, sans que nous l'en priions.
Il y a même de l'élégance à laisser dire.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
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