Je collectionne depuis toujours les citations. Voici une sélection de celles que j'ai relevées au fil de mes lectures. Elles ne se retrouvent, pour la plupart, dans aucune collection déjà publiée.
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Citations quotidiennes du 02 août 2025 Beaucoup de réflexion et non beaucoup de connaissances, voilà à quoi il faut tendre. Démocrite (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.172, Garnier-Flammarion n° 31) Rien n'est plus incertain que le sort d'un procès. Jacques-Marie Boutet de Monvel (L'Amant bourru, acte 2, sc. 10 (La comtesse), 1775) La mer est la religion de la Nature.
Fernando Pessoa (En bref, trad. Françoise Laye
, p.25, Christian Bourgois, 2004)
La province crée le talent : Paris la renommée.
Augusta Amiel-Lapeyre (Pensées sauvages - 2e série, p.55, Desclée de Brouwer, 1930)
En Amérique, il n'y a pas de chemins, il n'y a que des routes [...]. Peter Handke (La courte lettre pour un long adieu, trad. Georges-Arthur Goldschmidt, p.175, Éd. Folio n°1716) Épictète du jourTu as obtenu le consulat et tu es gouverneur de province. Par qui ? par Félicion ? Et moi je ne voudrais pas vivre, s'il me fallait vivre par le crédit de Félicion, et supporter son orgueil et son insolence d'esclave. Car je sais ce que c'est qu'un esclave qui se croit heureux et que sa fortune aveugle. -- Mais toi, es-tu donc libre ? me diras-tu. -- Non, j'y travaille ; je n'y suis pas encore parvenu ; je ne puis encore regarder mes maîtres d'un oeil ferme ; je suis encore attaché à mon corps, et, tout estropié qu'il est, je veux le conserver ; je t'avoue mon faible. Mais veux-tu que je te montre un homme véritablement libre ? c'est Diogène. -- D'où vient qu'il était si libre ? -- C'est qu'il avait coupé toutes les prises que la servitude pouvait avoir sur lui, il était dégagé de tout, isolé de tous côtés, et rien ne tenait à lui. Vous lui demandiez son bien, il le donnait ; son pied, il le donnait ; tout son corps, il le donnait ; mais il était fortement attaché aux dieux, et ne le cédait à personne en obéissance, en respect, en soumission pour ce souverain maître. Voilà d'où venait sa liberté. -- Mais, dis-tu, voilà l'exemple d'un homme seul, qui n'avait rien qui l'attachât au monde. -- Veux-tu donc l'exemple d'un homme qui ne fût pas seul ? Socrate avait femme et enfants, et il n'était pas moins libre que Diogène ; parce que, comme Diogène, il avait tout soumis à la loi et à l'obéissance qui est due à la loi. Entretiens, Livre III, LXXV.
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