Marylin Ferguson


1. La nature humaine n'est ni bonne ni mauvaise, mais ouverte vers une continuelle transformation et transcendance. Elle n'a qu'une chose à faire, se découvrir elle-même.
   (Les enfants du verseau, p.23, Calmann-Lévy)
2. Les coeurs aussi bien que les esprits doivent changer. Il faut que la communication, après son élargissement, gagne en profondeur.
   (Les enfants du verseau, p.29, Calmann-Lévy)
3. L'optimisme est de mauvais goût. Ce qui apparaît comme une préoccupation n'est en fait que de l'indulgence envers soi-même, une amère satisfaction de soi. On déclare que la société est "pourrie" afin d'avoir pitié de soi qui en est "prisonnier". On tient le monde entier responsable de son propre malheur - ou les erreurs politiques.
   (Robert Solomon (philosophe) cité par Marilyn Ferguson dans Les enfants du verseau, p.29, Calmann-Lévy)
4. La plus grande révolution de notre génération est que les êtres humains, en changeant les attitudes intérieures de leur esprit, peuvent changer les aspects extérieurs de leur vie.
   (W. James cité par Marilyn Ferguson dans Les enfants du verseau, p.38, Calmann-Lévy)
5. Cette plasticité prouvée du cerveau et de la conscience offre la possibilité que l'évolution individuelle conduise à l'évolution collective. Lorsqu'un individu a développé une capacité nouvelle, l'existence de celle-ci devient soudain évidente pour les autres qui, alors, peuvent aussi chercher à la développer.
   (Les enfants du verseau, p.52, Calmann-Lévy)
6. C'est l'intensité hystérique de la réaction du corps à un virus, plus que le virus lui-même, qui nous rend malades.
   (Les enfants du verseau, p.55, Calmann-Lévy)
7. "La peur de savoir est, profondément, une peur d'agir", disait Maslow. Le savoir est porteur de responsabilité.
   (Les enfants du verseau, p.68, Calmann-Lévy)
8. La prison, c'est notre attention qui fragmente, contrôle, se tourmente, planifie, se souvient, nous empêchant d'être. Notre besoin de faire face aux soucis quotidiens prive notre conscience du miracle de la conscience.
   (Les enfants du verseau, p.74, Calmann-Lévy)
9. Si les choses ne vont pas dans le monde quelque chose ne va pas chez moi. Ainsi, si je suis intelligent, je dois me corriger d'abord.
   ( C. Jung cité par Marilyn Ferguson dans Les enfants du verseau, p.76, Calmann-Lévy)
10. L'importance du processus est une autre découverte. Les buts et les aboutissements importent moins. Il est plus urgent d'apprendre que d'accumuler des informations. La bienveillance vaut mieux que la surveillance. Les moyens sont les fins. Le voyage est la destination.
    (Les enfants du verseau, p.78, Calmann-Lévy)
11. Le non-attachement est, de toutes les attitudes, la plus réaliste. Elle évite de prendre ses désirs pour des réalités, ou de toujours vouloir que les choses soient autrement.
    (Les enfants du verseau, p.81, Calmann-Lévy)
12. Une autre découverte: nous ne sommes pas libérés tant que nous n'avons pas libéré les autres. Aussi longtemps que nous éprouvons le besoin d'avoir une influence sur d'autres individus, même par bienveillance, nous serons prisonniers de ce besoin. En leur donnant la liberté, nous nous libérons nous-mêmes.
    (Les enfants du verseau, p.82, Calmann-Lévy)
13. Pour l'individu dont la porte du changement est bien défendue, le processus transformatif est une menace, même chez les autres. Leurs nouvelles croyances et conceptions contredisent sa vision de la "bonne" réalité. Cette perspective lui fait peur car quelque chose en lui pourrait en mourir, nos identités étant fondées bien plus sur notre système de croyance que sur notre physionomie. L'ego, cette collection d'inquiétudes et de convictions, redoute son propre décès. En vérité, chaque transformation est une sorte de suicide, le meurtre d'aspects de L'ego pour sauver un soi plus fondamental.
    (Les enfants du verseau, p.87, Calmann-Lévy)
14. La joie est dans le risque, à faire du neuf.
    (Les enfants du verseau, p.92, Calmann-Lévy)
15. Nous vivons comme nous savons. Si nous concevons l'univers et nous-même comme des mécaniques, nous mènerons une vie mécanique. Au contraire, si nous pensons que nous faisons partie d'un univers aux potentialités sans limites, et que notre esprit est une matrice de réalité, alors notre vie deviendra un potentiel créatif.
    (Les enfants du verseau, p.103, Calmann-Lévy)
16. Peu importe si le début paraît petit.
    (Thoreau cité par Marilyn Ferguson dans Les enfants du verseau, p.155, Calmann-Lévy)
17. Le vrai dirigeant est capable de sentir et de transformer les besoins de ceux qui le suivent.
    (Les enfants du verseau, p.155 Calmann-Lévy)
18. Le rôle des dirigeants ne se limite pas à la satisfaction de nos besoins présents, il nous fait découvrir des soifs profondes, des insatisfactions refoulées.
    (Les enfants du verseau, p.155, Calmann-Lévy)
19. Le véritable dirigeant favorise un changement de paradigme chez ceux qui y sont prêts.
    (Les enfants du verseau, p.156, Calmann-Lévy)
20. Vivez vos croyances et vous pouvez retourner le monde.
    (Thoreau cité par Marilyn Ferguson dans Les enfants du verseau, p.158, Calmann-Lévy)
21. Les systèmes de guérison traditionnelle voient dans la maladie une perturbation de l'harmonie d'un individu avec les autres et avec la nature.
    (Les enfants du verseau, p.205, Calmann-Lévy)
22. Les écoles sont des bureaucraties retranchées dont les membres n'ont affaire à aucune concurrence commerciale, n'ont pas besoin d'être réélus ou d'attirer des patients, des consommateurs ou d'autres clients.
    (Les enfants du verseau, p.208, Calmann-Lévy)
23. L'apprentissage est non seulement similaire à la santé, c'est la santé.
    (Les enfants du verseau, p.211, Calmann-Lévy)
24. [...] pendant douze ans on confine le corps de l'enfant à un territoire limité, son énergie a une activité limitée, ses sens à une stimulation limitée, sa sociabilité à un nombre limité de semblables, son attention à une expérience du monde autour de lui. Que va-t-il apprendre? A ne pas faire ce qui lui plaît.
    (Les enfants du verseau, p.211, Calmann-Lévy)
25. Certains d'entre nous sont seulement moins endommagés que d'autres.
    (Buckminster Fuller sur le fait qu'il n'y a pas de génie cité dans Les enfants du verseau, p.212, Calmann-Lévy)
26. Le vrai éducateur a l'intuition du niveau d'aptitude, puis il explore, questionne et guide; il permet un temps d'assimilation et même de retraite, lorsque la progression devient trop pénible.
    (Les enfants du verseau, p.219, Calmann-Lévy)
27. La plus grande de toutes les incapacités à apprendre pourrait être la non-perception des structures, des relations ou des significations.
    (Les enfants du verseau, p.225, Calmann-Lévy)
28. [...] la nature est une merveilleuse unité, elle n'est pas divisée en physique, chimie, mécanique quantique.
    (Albert Szent-Gyorgyi cité par Marilyn Ferguson dans Les enfants du verseau, p.230, Calmann-Lévy)
29. L'enseignant créatif qui s'engage dans un programme expérimental, connaît fréquemment la lassitude, l'épuisement et la dépression dans sa lutte constante pour persévérer cette innovation au milieu de la paperasserie, des contraintes et des attaques.
    (Les enfants du verseau, p.235, Calmann-Lévy)
30. [...] si nos enfants doivent être libres, ils doivent l'être de nous-mêmes également, de nos croyances limitatives, des habitudes et des goûts que nous avons acquis.
    (Les enfants du verseau, p.239, Calmann-Lévy)
31. La maturité s'accompagne d'une moralité qui émane du soi le plus profond, et non de la simple obéissance aux moeurs de la culture.
    (Les enfants du verseau, p.239, Calmann-Lévy)
32. L'individu autonome navigue au moyen d'un gyroscope interne, obéissant à une autorité intérieure.
    (Les enfants du verseau, p.240, Calmann-Lévy)
33. Ne t'empêtre dans aucun enseignement.
    (Rinzai cité par Marilyn Ferguson dansLes enfants du verseau, p.282, Calmann-Lévy)