Jobineries - Commentaires
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fr2006-10-16T13:24:49+02:00daily12006-10-16T13:24:49+02:00État d'âme - Gilles G. Jobin
http://www.gilles-jobin.org/jobineries/index.php?2006/10/14/480-etat-d-ame#c11762
2006-10-16T13:24:49+02:00Gilles G. JobinM. Papineau, il est certain que nous avons des lieux de rencontre. C'est le cas de tous ceux qui partagent un goût de l'éducation, et qui savent ne point détenir la vérité absolue.
Je reviens rapidement sur la notion de "saine indifférence". Marie me faisait remarquer que ce mème ne...M. Papineau, il est certain que nous avons des lieux de rencontre. C'est le cas de tous ceux qui partagent un goût de l'éducation, et qui savent ne point détenir la vérité absolue.
Je reviens rapidement sur la notion de "saine indifférence". Marie me faisait remarquer que ce mème ne s'était pas tellement répliqué. Aujourd'hui, on parle plutôt du "lâcher prise". Il y aurait sans doute des nuances à apporter... J'y réfléchirai, j'y réfléchirai.]]>État d'âme - Luc Papineau
http://www.gilles-jobin.org/jobineries/index.php?2006/10/14/480-etat-d-ame#c11756
2006-10-16T06:07:23+02:00Luc PapineauMe semble qu'on a parfois des points communs, M.Jobin....Me semble qu'on a parfois des points communs, M.Jobin.]]>État d'âme - Gilles G. Jobin
http://www.gilles-jobin.org/jobineries/index.php?2006/10/14/480-etat-d-ame#c11747
2006-10-14T22:44:56+02:00Gilles G. JobinLa première fois que j'ai été mis en contact avec la "saine" indifférence", je pense que c'est dans le livre de Pauwels "L'apprentissage de la sérénité". Nous vivons dans un monde où l'indifférence est jugée grandement néfaste, et, donc, doit être autant que possible...La première fois que j'ai été mis en contact avec la "saine" indifférence", je pense que c'est dans le livre de Pauwels "L'apprentissage de la sérénité". Nous vivons dans un monde où l'indifférence est jugée grandement néfaste, et, donc, doit être autant que possible éliminée. Je dis, au contraire, qu'on peut "choisir" d'être indifférent pour plusieurs raisons. Dans mon cas, par rapport à la construction d'une âme dans l'école, c'est tout simplement parce que je tomberai malade si je continue à m'en faire avec ça. Je préfère aimer les enfants, et me foutre (sainement) du reste.
Quant à ce que les jeunes "voient" l'indifférence, je n'ai aucun problème avec ça. C'est tout le contraire même : je pense qu'il faut les rendre apte à détecter les types d'indifférence (indifférence crasse, indifférence du niaiseux, indifférence du système, indifférence saine, etc.) de manière à ce qu'ils puissent arriver à "dealer avec" ou "s'éloigner de" ces personnes.
Je crois à l'éducation, mais j'ai décidé de ne plus m'en faire avec le "SYSTÈME" d'éducation.
Le cynisme? Je sais que plusieurs jugent ça trop facile. Quant à moi, c'est une manière de décrire assez âprement une certaine réalité qu'on préfère tenir cachée. Par exemple, comment ne pas être cynique envers les universitaires quand on lit un Perrenoud qui nous lance en pleine figure que si la réforme ne fonctionne pas, c'est parce que les enseignants sont trop épais pour l'appliquer... (voir ici : www.cyberpresse.ca/articl... Évidemment, il ne faut pas généraliser, (je connais des universitaires intelligents) mais le cynisme aide à faire passer des messages. Toujours est-il que j'aimerais bien le voir, ce Perrenoud, dans une classe de 6e années de 28 élèves, avec 5 de niveau 2e, 5 de niveau 3e, 5 de niveau 4, et le reste de niveau 3e cycle, en train de faire passer le programme en utilisant sa foutue différenciation. Je parie qu'il ne "tofferait" pas plus que quelques heures. Moi, je dis bravo aux enseignants actuels qui font ce qu'ils peuvent avec ce qu'ils ont. Et ce qu'ils ont, c'est plus que des belles paroles, c'est du coeur au ventre, et l'amour des enfants.
M'enfin, c'est un état d'âme, rien de plus...]]>État d'âme - Clément Laberge
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2006-10-14T21:28:01+02:00Clément LabergeIl me semble qu'il faut d'abord et avant tout chasser l'indifférence de l'école, la combattre, éviter que les enfants la côtoie. Si l'école « engage », si elle donne envie aux enfants de « croire » dans quelque chose, c'est déjà une victoire. S'ils en sortent indifférents, ou cyniques, c'est un...Il me semble qu'il faut d'abord et avant tout chasser l'indifférence de l'école, la combattre, éviter que les enfants la côtoie. Si l'école « engage », si elle donne envie aux enfants de « croire » dans quelque chose, c'est déjà une victoire. S'ils en sortent indifférents, ou cyniques, c'est un grand échec. Tu ne crois pas?