Et oui, trois semaines en un billet !

La rêverie

Oui, nous sommes trop affairés, trop encombrés, trop occupés, trop actifs ! Nous lisons trop! Il faut savoir jeter par-dessus bord tout son bagage de soucis, de préoccupations et de pédanterie, se refaire jeune, simple, enfant, vivre de l'heure présente, reconnaissant, naïf, heureux! Oui, il faut savoir être oisif, ce qui n'est pas de la paresse. Dans l'inaction attentive et recueillie, notre âme efface ses plis, se détend, se déroule, renaît doucement comme l'herbe foulée du chemin et, comme la feuille meurtrie de la plante, répare ses dommages, redevient neuve, spontanée, vraie, originale. La rêverie, comme la pluie des nuits, fait reverdir les idées fatiguées et pâlies par la chaleur du jour. Douce et fertilisante, elle éveille en nous mille germes endormis. En se jouant, elle accumule les matériaux pour l'avenir, et les images pour le talent. La rêverie est le dimanche de la pensée ; et qui sait, de la tension laborieuse de la semaine ou du repos vivifiant du sabbat, lequel est le plus important pour l'homme et le plus fécond? La flânerie, si spirituellement chantée et vantée par Töpffer, n'est pas seulement délicieuse; elle est utile. C'est un bain de santé qui rend la vigueur et la souplesse à tout l'être, à l'esprit comme au corps, c'est le signe et la fête de la liberté; c'est un banquet joyeux et salutaire, le banquet du papillon qui lutine et butine sur les coteaux et dans les prés. Or l'âme aussi est un papillon.
Amiel, Fragments d'un journal intime, 29 avril 1852

Victor Gilles D.

Ah, une bonne nouvelle. La naissance de Victor « Gilles ». François m'a annoncé que mon petit-neveu porterait mon prénom sur son acte des naissance. J'étais bien content !

Échecs

Performance plus que moyenne au Championnat canadien : 3 victoires, 4 défaites et 2 nulles. J'ai vraiment adoré la formule du tournoi : jouer une partie par jour me convient parfaitement. Et j'ai aussi beaucoup appris. Il me reste à analyser toutes mes parties pour consolider mes apprentissages.

J'ai aussi participé à un tournoi bénéfice au profit de Philippe Léveillée. Le reportage complet est ici.

Et je suis devenu un «directeur» de la LÉO.

Je n'ai pas encore de nouvelle concernant mon projet de bénévolat...

Travail

Depuis le 19 juillet, c'est fini ; je n'ai plus à retourner à la CS. Officiellement, ma retraite commence le 20 septembre. Actuellement, j'épuise mes vacances et différents congés qui me reviennent.

Lectures

Cela faisait un an et demi que je n'avais pas lu un roman. En près de 40 ans, c'est mon plus long délai d'inactivité littéraire. Mais le début des vacances m'a redonné le goût.

J'ai donc lu le dernier Indridason en poche (La muraille de lave) et l'excellent roman de Yôko Ogawa Le Petit joueur d'échecs. Citations sur mon site. J'entreprends maintenant Abécassis Le palimpseste d'Archimède. J'ai aussi un Karl Popper : À la recherche d'un monde meilleur qui attend tout près de moi.

Cadeau

J'ai reçu un beau cadeau de mes trois filles : des billets pour le Chamberfest d'Ottawa. Hier, avec Andréanne, j'ai assisté au concert du quatuor Miro. À venir, le spectacle de Quartango et un troisième la semaine prochaine.

J'ai aussi eu droit à un gâteau vraiment spécial.