À la télé hier soir, la première de la 14e saison de Dancing with the Stars fut exceptionnelle. Les candidats ont tous fait un bon boulot. La saison promet !

J'ai aussi regardé la dernière de la deuxième saison de The Walking Dead. D'après moi, c'est sans doute, avec Battlestar Galactica, l'une des meilleures séries télévisées des dernières années. Le jeu des acteurs est extraordinaire, l'atmosphère est tendue, apocalyptique, les maquillages sont époustouflants. Ayant lu tous les Comics, j'ai apprécié fortement l'apparition soudaine de Michonne. La troisième saison, à l'automne, verra certainement nos amis se faufiler dans la «fameuse» prison.

Toujours hier soir, discussion intéressante sur Twitter. Le thème : la progression des apprentissages. Je crois que le MELS, en prescrivant le document, entre beaucoup trop dans la salle de classe. Si le ministère était resté sur sa première idée de seulement le suggérer, les enseignants auraient pu exercer leur jugement de l'utiliser ou non. Mais là, on les force à concevoir l'acquisition des connaissances comme une série d'éléments avec une hiérarchie stricte. Dans ma conception du développement d'une compétence, ce qu'on apprend, et quand on l'apprend, peuvent varier d'un élève à l'autre. Par exemple, dans un projet en mathématique, un élève qui développe sa compétence à résoudre des problèmes peut utiliser le plan cartésien, alors qu'un autre apprendrait la trigonométrie et un autre le concept des nombres entiers. L'important, ici, c'est résoudre des problèmes. Le rôle de l'enseignant est de créer des situations d'apprentissage riches et variées qui feront probablement émerger les besoins d'apprendre des concepts divers. Avec la progression des apprentissages, on force l'enseignant à enseigner des connaissances précises à tous les niveaux scolaires. Pour moi, cette approche classique (et, aux yeux de plusieurs, sécurisante) vient quelque peu en contradiction avec l'approche par compétences. Dans le programme de formation, l'ensemble des connaissances à couvrir est bien présent. Nul besoin de les hiérarchiser.