J'étais en formation aujourd'hui ; peu en importe l'objet. Dans la documentation reçue (en version de travail, faut-il le mentionner) j'ai tiqué sur un exercice et sa rédaction.

J'explique. Imaginez une série de questions (genre Châtelaine) auxquelles on doit répondre par oui ou par non. Voici la suite de la consigne :

1. Additionnez les OUI :  + ___
2. Additionnez les NON :  - ___
3. Calculez la différence
 en prenant en compte
 le signe placé devant 
 chaque somme :             ____
Voici mes réponses à l'un des questionnaires :

1. + 1
2. -5


Que répondez-vous à l'étape 3 ? Bien sûr, comme vous êtes de fidèles lecteurs de mon blogue, vous savez que la réponse est +6 car si j'enlève 5 billes noires à 1 bille blanche, on obtient 6 billes blanches.

Pourtant, les onze autres participants et l'animatrice-conceptrice du matériel ont tous additionné.

- Mais non, arguais-je. Vous demandez d'effectuer une différence, donc de SOUSTRAIRE. Soustraire un nombre négatif correspond à additionner son opposé !

Malaise.

Après une courte obstination, tous ont finalement convenu que la consigne de l'étape 3 était incorrecte.

À la fin de la session, l'animatrice m'a demandé ce qu'il fallait écrire.

-Il faut juste écrire Addionnez les deux nombres, répondis-je.

Je remarquai son hésitation à remplacer la consigne. Je me suis demandé si vraiment elle ne comprenait pas ou si elle craignait que ses futurs participants à ses sessions de formation y trouvent trop de confusion...

Y'a pas à dire, les nombres entiers sont une source intéressante de tourments intellectuels.