Cela faisait plusieurs mois que je n'avais pas fait la chose : des heures à bouquiner dans les librairies de la région. Acheter des livres c'est se croire immortel, pensant qu'on aura toujours le temps de les lire.
Premier arrêt :
Le Loisir des Usagers dans le secteur Hull.
Pour connaître la pensée d'Alain par
Georges Pascal, Bordas 1957. Le livre n'est pas dans une très belle forme, mais appuyé par des centaines de citations, l'auteur semble faire un bon tour du philosophe.
J'ai aussi mis la main sur deux livres de la collection Play Bac (Marabout, 1992) :
1000 questions sur les écrivains et
1000 questions sur les oeuvres. On ne sait jamais : ils me serviront peut-être à créer des jeux-questionnaires dans Scratch.
J'ai fait l'acquisition de
La constance du jardinier de
John Le Carré. Je crois qu'on en a fait un film. Et, chez Folio, j'ai acheté
Le métier de lire de
Bernard Pivot.
J'ai trouvé
Dieu d'
Albert Jacquard. Quelques notes à l'intérieur de son ancien possesseur, notes qui stoppent à la page 24. L'aurait-il trouvé plate?
J'ai acheté le tome 4 du
théâtre complet de
Brecht, chez L'Arche. Je possède déjà un autre livre de cette série. Et puis, toujours dans la section théâtre,
Les Maxibules de
Marcel Aymé (nrf),
Théâtre 1 et 2 d'
Arthur Adamov (nrf) et finalement, chez GF,
Théâtre de Clara Gazul de
Mérimée.
Tout de même une belle récolte pour moins de 55$.
Je suis ensuite passé chez
La librairie du Soleil avec l'intention d'y prendre
La Dame blanche de
Bobin. Curieusement, il n'était pas sur le promontoire des nouveautés. J'en ai aussi profité pour prendre
Le Libraire, revue distribuée gratuitement un peu partout au Québec.
Après hésitation, je décidai de revenir sur mes pas, et de passer chez
Réflexion aux Galeries de Hull. Et, oh surprise ! j'y ai trouvé un nouveau
Saramago :
Les intermittences de la mort (éd. du Seuil, évidemment). Curieusement, je ne l'ai vu nulle part ailleurs. Aussitôt que je termine le dernier
Mankell (
Profondeurs - j'en suis à la moitié), j'attaque ce roman qui promet énormément : dans une ville, la mort n'existe plus...
Puisque j'avais bien aimé
La théorie des nuages de
Stéphane Audeguy, j'ai acheté son
Petit éloge de la douceur, un tout petit Folio à 4$. Comme toutes les autres librairies, la section Philosophie n'est pas très nourrie, mais on y trouve des livres qu'ils n'ont pas ailleurs. C'est ainsi que je suis tombé sur
Le trésor des paradoxes (pas donné.... près de 50$) de
Philippe Boulanger et Alain Cohen publié chez Belin. Les auteurs en citent une tonne d'autres, alors comment résister?
Ma seule difficulté avec cette librairie, c'est l'un de ses libraires. Il parle très fort. Une fois, je l'ai entendu sermonner une des employées qui avait mal classé un livre. Avec les clients, on l'entend de très loin donner son opinion, comme s'il voulait démontrer à tous sa grande érudition...
Je suis ensuite passé chez
Renaud-Bray de Gatineau. Voilà une librairie que je n'aime pas vraiment. Comme partout ailleurs, il y a plein de gugusses, mais la manière dont sont placés les livres ne les met pas en valeur. Cependant, leur section Sciences contient généralement des choses intéressantes. Et comme je cherchais plusieurs livres autour des maths publiés dans la collection Points (du Guedj, entre autres), je fus un peu déçu de ma visite, et j'en suis ressorti bredouille.
Dernier arrêt :
Archambault. Là aussi, je n'aime pas vraiment la section librairie. Il me semble qu'il y manque de chaleur. Je sais, c'est un peu ridicule. Et le promontoire nouveautés est remplie de vieilleries. Mais j'y ai tout de même trouvé
Les Énigmes mathématiques du 3e millénaire de
Keith Devlin. Son seul défaut, la reliure très instable de la collection poche chez les éditions Le Pommier.