Je viens tout juste de terminer ce premier roman du danois Mikkel Birkegaard.

J’ai acheté ce bouquin de 450 pages sur impulsivité, en lisant la quatrième de couverture :
Nichée au coeur de Copenhague se trouve une vieille librairie au nom italien : Libri di Luca. Son propriétaire, Luca Campelli, vient de mourir de manière très abrupte et pour le moins... étrange. C'est Jon, son fils, avec qui il a rompu tout contact depuis 20 ans, qui hérite du magasin. Entraîné malgré lui dans l'histoire familiale, Jon découvre bientôt que cette librairie renferme un secret fabuleux. Son père était en fait à la tête d'une société de « lettore », des personnes dotées d'un pouvoir exceptionnel leur permettant d'influencer la lecture des autres, de créer des mondes merveilleux, de donner naissance à des histoires extraordinaires... mais aussi de manipuler jusqu'au meurtre. [...]
Les lettore se divisent en deux groupes : les Émetteurs qui, en lisant, influencent les auditeurs, et les Récepteurs qui, lorsque situés à proximité des lecteurs, peuvent les influencer. Évidemment, tout cela est un peu farfelu, mais je croyais tout de même pouvoir passer un agréable moment de lecture. J’aime bien les romans qui tournent autour des livres, des bibliothèques et des librairies.

Cependant, la lecture m’est apparue assez pénible : on tombe dans du fantastique « facile », des incohérences qui m’ont achalé (deux personnages qui tombent dans les bras l’un de l’autre sans qu’on sache trop pourquoi ; plus d’un mois à une carte postale pour passer de l’Égypte au Danemark, c’est long ; un lavage de cerveau qui cesse juste avec un regard ; etc.) et des situations arrangées avec le « gars des vues. »

En résumé, une lecture décevante, ce qui, heureusement, m’arrive fort rarement !