Cette semaine, j'ai passé quelques jours à Québec à l'occasion de la rencontre des personnes-ressources. Comme mon sentiment n'a pas changé depuis mon dernier billet sur le sujet, je n'en parlerai pas.

Lundi soir, je me suis rendu à la librairie Pantoute sur Saint-Jean. J'aime vraiment cet endroit : les livres sont mis en valeur, la sélection est excellente. Et on n'y trouve pas de gugusses : que des livres.

Toujours est-il que j'ai acheté beaucoup. Beaucoup trop.

D'abord Héloïse de Patrick Cauvin. Délicieuse pièce de théâtre que j'ai dégustée tranquillement dans ma chambre. Vous avez d'ailleurs eu droit à une petite citation. Le tout se passe dans un studio de danse sociale. Lisez-le, ne serait-ce que pour le punch final. Et puis, cela vous donnera peut-être le goût de vous mettre à la danse.

Petite Philosophie du marcheur de Christophe Lamoure est une belle découverte. Je viens tout juste de le terminer et je pense bien me mettre régulièrement à la marche. Il faut absolument que je maigrisse.

De Hubert Haddad, son Nouveau nouveau magasin d'écriture. En quelque sorte, il s'agit ici d'une suite à son Nouveau magasin d'écriture que je ne possède pas encore.

Petit recueil (Vers l'abîme ?) d'articles d'Edgar Morin publié chez L'Herne.

Autre recueil, mais cette fois de Michel Serres : Petites chroniques du dimanche soir, févr. 2007-mars 2007.

La symphonie des nombres premiers (Seuil/Points) Marcus du Sautoy. En épigraphe au chapitre 2 (Les atomes de l'arithmétique) on trouve : « Quand les choses deviennent trop compliquée, il est parfois normal de marquer une pause et de se demander : ai-je posé la bonne question ? » (Enrico Bombieri.)

J'avais attendu qu'il paraisse en poche avant de l'acheter. C'est chose faite : Un homme heureux d'Arto Paasilinna.

Antigone d'Henry Bauchau m'avait subjugué. En voyant Le Boulevard périphérique sur l'étagère, je n'ai pu résister. Le monsieur, né en 1913, n'est plus très jeune et il me semble être bon de lire un homme qui a encore certainement beaucoup à nous transmettre.

À cause de son titre, je me suis laissé tenté par Le Jour où Albert Einstein s'est échappé de Joseph Bialot. En quatrième de couverture, on apprend que l'auteur s'est lancé dans l'écriture à l'âge de 55 ans.

Je ne lis à peu près pas de poésie. Mais je me rappelais avoir avoir déposé ici une de ses citations. Donc, à la vue de Coeur Creuset, carnets 1997-2004, de Paul Chamberland, j'ai acheté.

Évidemment, j'ai aussi fait un petit tour chez les bouquinistes. J'y ai trouvé les deux premiers tomes du Journal d'un démiurge d'André Moreau. Tiens, que devient-il ? On n'en entend plus beaucoup parler.

De Robert Merle, Les hommes protégés. Écrit en 74, voici la quatrième de couverture :
« À la suite d'une épidémie d'encéphalite qui ne trappe que les hommes, les femmes les remplacent dans leurs rôles sociaux, et c'est une Présidente, Sarah Bedford, féministe dure, qui s'installe à la Maison-Blanche. Le Dr. Martinelli, qui recherche un vaccin contre l'encéphalite, est enfermé avec d'autres savants à Blueville, dans une « zone protégée » qui les tient à l'abri de l'épidémie mais dans un climat de brimades, d'humiliations et d'angoisse. Martinelli acquiert vite la conviction que son vaccin ne sera pas utilisé, du moins sous l'Administration Bedford. C'est paradoxalement chez les femmes qu'il trouvera ses alliées les plus sûres et par les femmes qu'il sera libéré. Mais, une fois Bedford remplacée à la Maison-Blanche par une féministe modérée, Martinelli saura-t-il s'adapter à une société où les hommes ne jouent plus qu'un rôle subalterne? »

Je n'ai jamais lu Philippe Sollers. Pour 1$, j'ai acheté Une curieuse solitude, roman de jeunesse semble-t-il.

Pour 1$ aussi, Laurence Cossé et Le coin du voile.

Finalement, je suis tombé sur un très beau livre de gravures vénitiennes de la Renaissance : Le siècle de Titien.

Toujours des bouquinistes, mais cette fois d'Abebooks, le facteur m'a livré trois livres de Georges Elgozy : Le Fictionnaire ou précis d'indéfinitions, L'esprit des mots ou l'antidictionnaire et De l'humour.

Mardi soir, Aurélie, qui étudie en littérature à l'Université Laval, m'a rejoint et nous avons passé un souper très agréable. En la quittant pour retourner à l'hôtel, j'avais le coeur tout léger. Il est tellement bon de sentir ses enfants heureuses.