Mon copain Pierre estime que je devrais lire le Da Vinci Code ? A-t-il raison ? A-t-il tort ? La réponse est simple : Oui, je devrais le lire car je pense qu'un auteur qui prend la peine d'écrire mérite au moins un lecteur. Pourquoi ne serait-ce pas moi ? Or, il se publie annuellement 50 000 bouquins, apprend-on dans un article de Libération, article où l'on parle de destruction de livres. (En passant, merci à Sébastien pour avoir signalé ce texte.) Les choix sont donc difficiles. Pourtant, j'hésite toujours à lire un best-seller. Ce qui ne m'empêche pas d'en acheter pour les offrir en cadeau. Ce fut le cas du Dan Brown que j'ai donné à ma mère à son anniversaire, sachant qu'elle adore ces livres grands publics.

Mes choix de lectures sont motivés par les suggestions des internautes qui visitent Au fil de mes lectures, par mes propres déambulations sur les sites/blogues littéraires ou tout simplement par le hasard des trouvailles chez les bouquinistes. Mais, curieusement, je reste réfractaire lorsque qu'on me propose un livre que tout le monde lit. Snobisme littéraire ? Peut-être en est-ce... Mais je pense surtout que mes lectures de « best-sellers » m'ont rarement plu. Par exemple, après les 30 premières pages de Harry Potter, je n'étais plus capable : je trouvais ça... tellement... ordinaire comme écriture... Idem pour les Fourmis de Weber. Je ne dis pas que ce sont de mauvais romains, loin de là. D'ailleurs qui suis-je pour en juger ? Je dis seulement que je n'éprouve pas de plaisir à les lire.

Ma fille Aurélie a lu le Da Vinci Code, en anglais (avant qu'il ne soit traduit) sur une suggestion de son prof... de français. Sa réaction ? « Oui, c'est bon... », sans plus. À 17 ans, elle est déjà une grande lectrice et je suis enclin à me fier à son jugement. Sa moue « sans plus » m'indiquait clairement que je pouvais remettre cette lecture à plus tard.