[...] il n'y a pas de remède plus efficace aux excès délirants de l'amour... que le mariage.
Donna Leon (Mort à La Fenice, trad. William Olivier Desmond, p.126, Quebecor, 1997)

[Je ne veux pas finir] dans un hôpital. À gueuler comme tout le monde, à pisser le sang, en sentant la panique monter alors que tu perçois la mort imminente. Entouré de gens dévoués certes, mais qui n'en restent pas moins des professionnels pour qui ta mort ne sera qu'une de plus dans le Grand Anonymat. Je veux une mort personnelle, égocentrique tu vois. Un truc vraiment centré sur ma petite personne, avec des gens qui prendraient conscience avec moi que c'est fini, que je m'en vais. Je veux pas d'une mort professionnelle comme on en fait aujourd'hui, ça dédramatise tellement tout.
Maxime Chattam (L'âme du mal, p.281, Michel Lafon, 2002)

De quel prix est le monde auprès de la vie ? et de quel prix est la vie, sinon pour la donner ?
Paul Claudel (L'Annonce faite à Marie, p.198, Livre de Poche no980)

[...] la lucidité est une passion aveugle.
Roger Nimier (Histoire d'un amour, p.154, Folio n°233)

Car les détails, comme chacun le sait, conduisent à la vertu et au bonheur; les généralités sont, au point de vue intellectuel, des maux inévitables. Ce ne sont pas les philosophes, mais bien ceux qui s'adonnent au bois découpé et aux collections de timbres, qui constituent l'armature de la société.
Aldous Huxley (Le meilleur des mondes, trad. Jules Castier , p.30, Livre de poche, n°346|347)

Voir Au fil de mes lectures.