Jobineries

Blogue de Gilles G. Jobin, Gatineau, Québec.

lundi 13 novembre 2017

Religion. LA RELIGION ET LES SAVANTS

Religion. LA RELIGION ET LES SAVANTS

Partout et toujours la volonté du suprême [sic] Auteur de la nature et de tout ce qui existe est invariablement exécutée.
De Lamarck

Note du transcripteur.
Philosophie zoologique, t.1, 1873 p. 114.
Lamarck a écrit sublime Auteur et non suprême Auteur.
Arrivé sur cette limite, le physicien disparait, l'homme religieux seul demeure pour s'écrier avec le prophète : « Les cieux racontent la gloire de Dieu... et nous, nous louons le Seigneur. »
Geoffroy Saint-Hilaire

Note du transcripteur.
Philosophie anatomique. Monstruoristés humaines, 1822.
La citation exacte est :
«Et en effet, arrivé sur cette limite, le physicien disparaît; l'homme religieux (1)seul demeure, pour partager l'enthousiasme du saint prophète et pour s'écrier avec lui : Cœli enarrant gloriam Dei...; laudemus Dominum.»
On trouvera dans les grands ascétiques, formés par le Christianisme, l'art de rétablir les âmes dans leur état normal.
De Blainville

Note du transcripteur.
Histoire des sciences de l'organisation, t. 3, 1845.
La citation exacte est :
«Qu'on médite avec attention, et surtout qu'on pratique les enseignements des ascétiques que le christianisme a instruits et formés, et l'on sera forcé d'avouer que là est une psychologie profonde, et les principes féconds de la guérison des maladies de l'intelligence, l'art de les prévenir, comme celui de les rétablir dans leur état normal, lorsque cela est encore possible.»
Nos systèmes ne sont que la traduction, dans la langue de l'homme, des pensées du Créateur.
Louis Agassiz

Note du transcripteur.
De l'Espèce.
«[...] ces systèmes, désignés par nous sous le nom des grands maîtres de la science qui, les premiers, les proposèrent, ne sont en vérité que la traduction dans la langue de l'homme des pensées du Créateur.»
Citation retirée des éditions subséquentes.
Je suis chrétien avec Descartes, Copernic, Newton, Pascal. Je suis catholique sincère comme l'ont été Corneille, Racine, La Bruyère, Fénelon.
Augustin Cauchy

Note du transcripteur.
Considérations sur les Ordres Religieux, Paris, 1844
Extrait exacte :«« Je suis chrétien, c'est-à-dire que je crois à la divinité de Jésus-Christ, avec Tycho-Brahé, Copernic, Descartes, Newton, Fermat, Leibnitz, Pascal, Grimaldi, Euler, Guldin, Boscovich, Gerdil, avec tous les grands astronomes, tous les grands physiciens, tous les grands géomètres des siècles passés. Je suis même catholique avec la plupart d'entre eux; et, si l'on m'en demandait la raison, je la donnerais volontiers. On verrait que mes convictions sont le résultat, non de préjugés de naissance, mais d'un examen approfondi. On verrait comment se sont gravées à jamais dans mon esprit et dans mon coeur des vérités plus incontestables à mes ueiux que le carré de l'hypoténus ou le théorème de MacLaurin. Je suis catholique sincère, comme l'ont été Corneille, Racine, la Bruyère, Bossuet, Bourdaloue, Fénelon, comme l'ont été et le sont encore un grand nombre des hommes les plus distingués de notre époque, de ceux qui ont fait le plus d'honneur à la science, à la philosophie, à la littérature, qui ont le plus illustré nos Académies. »
Le psaume 113 est la poétique expression, d'une étonnante justesse, de la pensée scientifique moderne.
Elie de Beaumont

Note du transcripteur.
Je ne suis pas convaincu que cette citation soit de Beaumont. Dans Le Contemporain : revue d'économie chrétienne, t. IX, 1875, au chapitre sur le discours de M. Dumas aux obsèques de M. Élie de Beaumont, on lit : « Après avoir reconstitué ainsi, par une vue de l'esprit, ajoute M. Dumas, ce qui a dû se passer dans une de ces révolutions superficielles du globe, M. Elie de Beaumont remonte au psaume 113, ancienne et poétique expression d’une étonnante justesse de la pensée scientifique moderne, et rappelle ces paroles : " Devant la face du Seigneur, la terre s’est émue; la merle vit et s’enfuit; les montagnes bondirent comme des béliers et les collines comme des agneaux. "»
Citations retirées des éditions subséquentes.
Le Seigneur est le Dieu des sciences.
Secchi

Note du transcripteur.
Cette citation fut retirée des éditions subséquentes. La phrase fait partie du Cantique d'Anne.
Derrière les lois de la nature se cache un législateur sans lequel on n'explique rien dans le monde scientifique.
Jean-Baptiste Biot

Note du transcripteur.
Cité dans l'Académie Française au XIXe siècle et la Foi Chrétienne, Casterman, 1896 : «Il faut beaucoup étudier pour comprendre et admirer la matière; mais il faut surtout, et bien davantage, étudier pour arriver à découvrir qu'elle n'est rien par elle-même, et que, derrière ses lois, se cache un législateur sans lequel on n'explique rien. »
Cette citation fut retirée des éditions subséquentes.
Dans quelle branche de connaissances humaines regarde­rait-on, ainsi que le font les matérialistes, les problèmes comme résolus précisément parce qu'on ne sait rien de ce qu'il fau­drait savoir pour les résoudre ?
De Quatrefages

Note du transcripteur.
Référence non trouvée.
Étienne Blanchard, Recueil d'idées, 1928, 1929, 1941, 1947. Voir le premier billet.
cul-de-lampe

Religion. LA RELIGION ET LES LITTÉRATEURS

Religion. LA RELIGION ET LES LITTÉRATEURS

Il faut donner son âme à Dieu et alors Dieu donne la plénitude de la lumière.
Ozanam

Note du transcripteur.
Lettres.
Citation retirée des éditions subséquentes.
Je crois très sincèrement; j 'irais demain d'un pas ferme à l'échafaud. Jamais un mot n'échappera à ma bouche, une ligne à ma plume, qui soit en opposition avec les opinions religieuses que j'ai professées depuis vingt-cinq ans.
Chateaubriand

Note du transcripteur.
Essai Historique, politique et moral sur les Révolutions anciennes et modernes (préface).
La citation exacte est :
Je crois très-sincèrement : j'irais demain pour ma foi d'un pas ferme à l'échafaud. Je ne démens pas une syllabe de ce que j'ai écrit dans le Génie du Christianisme; jamais un mot n'échappera à ma bouche, une ligne à ma plume, qui soit en opposition avec les opinions religieuses que j'ai professées depuis vingt-cinq ans.
L'expérience de chaque jour me fait trouver dans la foi toute la sanctification de mes joies domestiques, toute la consolation dans mes peines.
Villemain

Note du transcripteur.
Non pas Villemain (1790-1870) mais Frédéric Ozanam dans un lettre datée de 1852 à Charles Hommais. La citation exacte est :
«J'appelle ainsi cette expérience de chaque jour qui me fait trouver dans la foi de mon enfance toute la force et toute la lumière de mon âge mûr, toute la sanctification de mes joies domestiques, toute la consolation de mes peines... Nous n'avons pas deux vies, l'une pur chercher la vérité, l'autre pour la pratiquer.»
Citation retirée des éditions subséquentes.
Si vous supprimez le Dieu des affligés, si vous ôtez aux infortunés le Dieu qui relève et console, je vous le demande, que leur restera-t-il ?
Sandeau J.

Note du transcripteur.
Sandeau (1811-1883). Citation trouvée dans L'Académie Française au XIXe siècle et la foi chrétienne, Casterman, 1896, p. 188.
Le Credo est une page immortelle, où toute sagesse est contenue.
Jules Janin

Note du transcripteur.
Cité dans Lyon-revue, tome VII, p. 12, 1884.
Citation retirée des éditions subséquentes.
Je vois, je sais, je comprends: j'ai un maître qui est Dieu.
Alex. Dumas fils

Note du transcripteur.
Entr'actes, 1879.
Citation exacte : «Je vois, je sais, je crois, je comprends. J'ai un maître qui est Dieu!»
Citation retirée des éditions subséquentes.
Dieu, qui sait le compte des feuilles des arbres et des che­veux de notre tête, compte aussi le bien et le mal que nous faisons.
Saint-Marc Girardin

Note du transcripteur.
Discours, 19 août 1858.
Prenez le plus grand des modernes antichrétiens: qui­conque a méconnu Jésus-Christ, regardez-y bien, il lui a manqué quelque chose.
Sainte-Beuve

Note du transcripteur.
Port-Royal, 1878.
Citation exacte :
«Prenez les plus grands des modernes anti-chrétiens, Frédéric, La Place, Goethe: quiconque a méconnu complètement Jésus-Christ, regardez-y bien, dans l'esprit ou dans le coeur il lui a manqué quelque chose.«
C'est sur la croix que l'humanité a placé son suprême espoir.
De Sacy

Note du transcripteur.
Paris, Rome, Jérusalem (Journal des Débats).
Citation retirée des éditions subséquentes.
Pour les libres-penseurs, coeur et âme, tout meurt avec le corps. Pas une autre vie. Pas de Dieu. Sincèrement je les plains, et ils sont bien à plaindre.
Xavier Marmier

Note du transcripteur.
La Maison, éd. Jacques Lecoffre, 1876.
Citation exacte : «Les malheureux qui s'enrôlent dans la franc-maçonnerie des libres-penseurs n'ont point ces bons sentiments et n'accomplissent point ces pieux devoirs. Pour eux, cœur et âme, tout meurt avec le corps. Pas une autre vie. Pas de Dieu. Sincèrement je les plains, et ils sont bien à plaindre. Leur lamentable doctrine les prive des meilleures émotions et des plus doux enseignements. La vie si brève sans avenir, sans même ce something dont parle le poète, ce quelque chose après la mort; les souffrances imméritées sans les consolations, le triomphe du vice sans le châtiment, la perte des êtres les plus chers sans l'espérance de les revoir, le monde sans son Créateur, l'homme sans la Providence. Quel abîme! quel néant!»
Étienne Blanchard, Recueil d'idées, 1928, 1929, 1941, 1947. Voir le premier billet.
cul-de-lampe