Prêtre

Je n'ai jamais connu une seule personne qui ait traité d'une manière inconvenante le ministre de l'autel et qui ait prospéré en ce monde. Il y a pour cette espèce de gens une malédiction qui les suit.
Daniel O'Connell

Note du transcripteur.
Dans un discours en 1837.
Car le prêtre, vois-tu, jeune hôte du trépas.
Car le prêtre est l'ami de ceux qui n'en ont pas
L'Ami des oubliés, que n'aime plus personne,
Des oubliés surtout que la tombe emprisonne.
Abbé Apollinaire Gingras

Note du transcripteur.
Au foyer de mon presbytère, 1881.
Les prêtres sont des coeurs maternels dans des âmes viriles.
Falloux

Note du transcripteur.
Louis Rouzic cite Falloux, sans en donner l'origine, dans son livre «Essai sur l'amitié», 1906. Blanchard a peut-être recopié tout simplement cette citation.

L'Express du midi du lundi 14 sept. 1914, dans un article signé Victor Lespine, reprend cette citation, mais toujours sans citer sa source.

Dans Le CORRESPONDANT (1888), une revue dont il fut cofondateur, on trouve :
« Et Marc! Que dire de ses gloires au collège! Oui, j'aurais regretté de le voir passer des mains délicates et intelligentes de sa mère dans les mains lourdes et maladroites des hommes! Mais ce sont des prêtres, des religieux, c'est-à-dire des coeurs maternels dans des âmes viriles; je n'ai pas d'inquiétudes!... »

sous la plume d'une certaine Marie Dronsart.
On ne saurait rien faire de plus grand pour l'Église que d'aider et de concourir à faire de bons prêtres.
M. Olier

Note du transcripteur.
Référence non trouvée.
L'illustre philosophe de Bonald avait coutume de causer tête nue avec son fils devenu prêtre: « Depuis qu'il a reçu l'onction sainte, disait-il, il est plus grand que moi ».


Note du transcripteur.
Anecdote racontée dans «Le Prêtre dans ses rapports avec le monde» d'un auteur anonyme. (Paris, 1862).
Voici une remarque curieuse: tous les coquins, tous les communards, tous les pétroleurs, tous les ivrognes, tous les mauvais sujets de sac et de corde sont ennemis des curés. D'autre part, les braves gens, les gens de bien, les personnes charitables, les gens honnêtes, estimables, délicats, sont à peu près tous sympathiques aux curés et respectueux à leur endroit.
Taine

Note du transcripteur.
Non pas Taine, mais le Mgr Louis-Gaston de Ségur dans «Les Ennemis des curés», 1875.
Les prêtres sont les meilleurs amis et les meilleurs conseillers qu'on puisse avoir.
Joubert

Note du transcripteur.
Référence inconnue. Cette citation ne semble donc pas se trouver dans ses «Pensées.»
Je pense qu'il est nécessaire d'entretenir des prêtres pour être les maîtres des moeurs et pour offrir à Dieu nos prières... Rien n'est plus utile au public qu'un curé, qui procure des assistances aux pauvres, console les malades, met la paix dans les familles et qui est un maître de morale.
Voltaire

Note du transcripteur.
Dans Dialogues et entretiens philosophiques - Pensées détachées, Voltaire écrit : «Rien n'est plus utile au public qu'un curé qui lient registre des naissances, qui procure des assistances aux pauvres, console les malades, ensevelit les morts, met la paix dans les familles, et qui n'est qu'un maître de morale. Pour le mettre en état d'être utile, il faut qu'il soit au-dessus du besoin, et qu'il ne lui soit pas possible de déshonorer son ministère en plaidant contre son seigneur et contre ses paroissiens, comme font tant de curés de campagne; qu'ils soient gagés par la province, selon l'élendue de leur paroisse, et qu'ils n'aient d'autres soins que celui de remplir leurs devoirs.»

Et dans son «Examen important de Milord Bolinbroke» on a :

«J'avertis d'abord que je ne veux pas toucher à notre Église anglicane, en tant qu'elle est établie par actes de parlement. Je la regarde d'ailleurs comme la plus savante et la plus régulière de l'Europe. Je ne suis point de l'avis du Wigh indépendant, qui semble vouloir abolir tout sacerdoce, et le remettre aux mains des pères de famille, comme du temps des patriarches. Notre société , telle qu'elle est, ne permet pas un pareil changement. Je pense qu'il est nécessaire d'entretenir des prêtres, pour être les maîtres des mœurs , et pour offrir à Dieu nos prières. Nous verrons s'ils doivent être des joueurs de gobelets, des trompettes de discorde, et des persécuteurs sanguinaires. »
Ce qu'on reproche aux moeurs cléricales est, selon mon expérience, dénué de tout fondement. J'ai passé treize ans de ma vie entre les mains des prêtres, je n'ai pas vu l'ombre d'un scandale; je n'ai connu que de bons prêtres.
Renan

Note du transcripteur.
Souvenirs d'enfance et de jeunesse.
Étienne Blanchard, Recueil d'idées, 1928, 1929, 1941, 1947. Voir le premier billet.
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