La satiété est la plus vulgaire des lassitudes.

La fortune est un peu étonnée de ne pas nous rendre fous.

La vue de l'or et la vue de la chair, les deux plus terribles tentations.

En route pour la gloire, on se foule le pied.

Ce que j'admire beaucoup, par prudence je ne cherche pas à le voir tous les jours : on n'a pas tous les jours les mêmes yeux.

Les grandes pensées viennent du coeur, oui, mais s'inscrivent dans l'esprit, et c'est lui qui les habille.

Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913