lundi 24 décembre 2012
De toutes les Paroisses, page 112
Par Gilles Jobin, lundi 24 décembre 2012 :: Barratineries
Il est souvent bien près, l'ennemi que nous cherchons bien loin.
L'amour a besoin de ses malheurs et de ses traverses pour être intéressant aux autres.
Le coeur du vieillard est un peu comme un prisonnier ; il n'ose plus aimer.
On a quelquefois cinquante ans à vingt-cinq ; c'est moins grave que d'en avoir vingt-cinq à cinquante.
Il est des jeunesses nées éteintes pour ainsi dire, jeunesses comme l'or allemand, à titre inférieur.
Que ce serait agréable de pouvoir donner plus à ses pauvres, au lieu de donner aux pauvres de chacun!
Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913
L'amour a besoin de ses malheurs et de ses traverses pour être intéressant aux autres.
Le coeur du vieillard est un peu comme un prisonnier ; il n'ose plus aimer.
On a quelquefois cinquante ans à vingt-cinq ; c'est moins grave que d'en avoir vingt-cinq à cinquante.
Il est des jeunesses nées éteintes pour ainsi dire, jeunesses comme l'or allemand, à titre inférieur.
Que ce serait agréable de pouvoir donner plus à ses pauvres, au lieu de donner aux pauvres de chacun!
Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913