lundi 2 avril 2012
Chemin faisant, page 97
Par Gilles Jobin, lundi 2 avril 2012 :: Barratineries
Après une grande douleur, rien ne nous étonne plus, si ce n'est de l'avoir supportée.
Il est aussi difficile de se faire oublier quand on a de l'argent, que de faire songer à soi quand on n'en a pas.
Le sceptique qui admet des exceptions n'est pas malade jusqu'à la moelle ; et, comme le poitrinaire au premier degré, il peut se guérir dans un chaud milieu.
Que je plains les gens qui ont besoin du silence d'un domestique !
On a beau dire, l'argent, c'est un bon dos de montagne où s'appuyer.
Je remercie ceux que j'ai admirés dans ma vie; je bénis moins ceux que j'ai aimés.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
Il est aussi difficile de se faire oublier quand on a de l'argent, que de faire songer à soi quand on n'en a pas.
Le sceptique qui admet des exceptions n'est pas malade jusqu'à la moelle ; et, comme le poitrinaire au premier degré, il peut se guérir dans un chaud milieu.
Que je plains les gens qui ont besoin du silence d'un domestique !
On a beau dire, l'argent, c'est un bon dos de montagne où s'appuyer.
Je remercie ceux que j'ai admirés dans ma vie; je bénis moins ceux que j'ai aimés.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
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