lundi 27 février 2012
Chemin faisant, page 60
Par Gilles Jobin, lundi 27 février 2012 :: Barratineries
Notre coeur a l'âge de nos passions.
L'être qui regrette est encore bien vivant.
Le malheur donne souvent de l'esprit à ceux qui n'en ont pas, et le bonheur en ôte souvent à ceux qui en ont.
Le secret d'autrui, c'est l'enfant adopté; à lui d'abord nos attentions et nos soins.
Un bon ouvrier ne trouve pas toujours de l'ouvrage, mais un bon coeur trouve toujours de l'emploi : le malheur n'est-il pas le plus vaste de tous les ateliers?
L'épreuve nous connaît mieux que nous-même : elle nous révèle notre côté vulnérable en l'attaquant.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
L'être qui regrette est encore bien vivant.
Le malheur donne souvent de l'esprit à ceux qui n'en ont pas, et le bonheur en ôte souvent à ceux qui en ont.
Le secret d'autrui, c'est l'enfant adopté; à lui d'abord nos attentions et nos soins.
Un bon ouvrier ne trouve pas toujours de l'ouvrage, mais un bon coeur trouve toujours de l'emploi : le malheur n'est-il pas le plus vaste de tous les ateliers?
L'épreuve nous connaît mieux que nous-même : elle nous révèle notre côté vulnérable en l'attaquant.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
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