Notre coeur a l'âge de nos passions.

L'être qui regrette est encore bien vivant.

Le malheur donne souvent de l'esprit à ceux qui n'en ont pas, et le bonheur en ôte souvent à ceux qui en ont.

Le secret d'autrui, c'est l'enfant adopté; à lui d'abord nos attentions et nos soins.

Un bon ouvrier ne trouve pas toujours de l'ouvrage, mais un bon coeur trouve toujours de l'emploi : le malheur n'est-il pas le plus vaste de tous les ateliers?

L'épreuve nous connaît mieux que nous-même : elle nous révèle notre côté vulnérable en l'attaquant.

Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894

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