mercredi 22 février 2012
Chemin faisant, page 55
Par Gilles Jobin, mercredi 22 février 2012 :: Barratineries
On n'est jamais seul avec l'imagination, souvent même elle convie autour de vous trop nombreuse compagnie.
Nous devons à l'opinion tout ce que notre conscience lui accorde, - pas plus que cela.
L'étonnement est une sorte de pudeur, une espèce d'innocence, un reste de jeunesse, que quelques âmes privilégiées conservent jusqu'à la fin.
On a souvent de la sagesse pour les autres tout en n'ayant pour soi que de la folie.
L'imagination n'est pas une menteuse de race : elle ment moins pour nous tromper que pour nous distraire ; à nous de savoir en user.
Juger, la plupart du temps, c'est barboter.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
Nous devons à l'opinion tout ce que notre conscience lui accorde, - pas plus que cela.
L'étonnement est une sorte de pudeur, une espèce d'innocence, un reste de jeunesse, que quelques âmes privilégiées conservent jusqu'à la fin.
On a souvent de la sagesse pour les autres tout en n'ayant pour soi que de la folie.
L'imagination n'est pas une menteuse de race : elle ment moins pour nous tromper que pour nous distraire ; à nous de savoir en user.
Juger, la plupart du temps, c'est barboter.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
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