mercredi 18 janvier 2012
Chemin faisant, page 19
Par Gilles Jobin, mercredi 18 janvier 2012 :: Barratineries
Il y a des yeux qui demandent et d'autres qui prennent.
Il faut quelquefois être indiscret pour être assez affectueux.
Considère l'humanité comme un malade pour t'étonner peu et supporter beaucoup.
Nous prenons quelquefois les gens en horreur en raison de ce que notre imprudence leur a confié.
Que de gens, pour se plaindre, n'attendent que la complaisance d'un écho !
Les conquérants veulent des témoins, voilà pourquoi les conquêtes sur nous-même nous affriandent peu.
Il vaut mieux chanter avec son esprit qu'avec son cœur, parce qu'en chantant le cœur peut finir par se prendre au sérieux.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
Il faut quelquefois être indiscret pour être assez affectueux.
Considère l'humanité comme un malade pour t'étonner peu et supporter beaucoup.
Nous prenons quelquefois les gens en horreur en raison de ce que notre imprudence leur a confié.
Que de gens, pour se plaindre, n'attendent que la complaisance d'un écho !
Les conquérants veulent des témoins, voilà pourquoi les conquêtes sur nous-même nous affriandent peu.
Il vaut mieux chanter avec son esprit qu'avec son cœur, parce qu'en chantant le cœur peut finir par se prendre au sérieux.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
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