Le hasard a sauvé plus de gens que la prudence.

Un beau matin est une promesse, un beau soir est une bénédiction.

Le fait sauve souvent l'intention.

L'espérance et le souvenir ne se nuisent pas plus que deux jumeaux sur les mêmes genoux.

Les projets sont les relais du chemin.

Le cœur de l'enfant est comme ces montagnes où le mineur va mettre la pioche; que donnera-t-il ? de l'or, de l'argent, ou du cuivre ?

Les convenances sociales sont des sottises qui ont fait leur chemin.

Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894

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