lundi 9 janvier 2012
Chemin faisant, page 10
Par Gilles Jobin, lundi 9 janvier 2012 :: Barratineries
Ce n'est qu'en touchant l'ortie qu'on sait qu'elle pique.
Imposer aux grands et se faire respecter des petits.
On a de la voix sans portée, comme on a de l'esprit sans autorité.
On a l'aplomb de ses millions bien avant d'en avoir l'esprit.
Si les châteaux croulent, les ruines se relèvent : le temps marche pour détruire et pour venger.
Il y a des choses si dures à entendre et si douces à dire !
Rien de plus insupportable qu'un chasseur, si ce n'est son lièvre.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
Imposer aux grands et se faire respecter des petits.
On a de la voix sans portée, comme on a de l'esprit sans autorité.
On a l'aplomb de ses millions bien avant d'en avoir l'esprit.
Si les châteaux croulent, les ruines se relèvent : le temps marche pour détruire et pour venger.
Il y a des choses si dures à entendre et si douces à dire !
Rien de plus insupportable qu'un chasseur, si ce n'est son lièvre.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
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