Religion. LA RELIGION ET LES LITTÉRATEURS
Par Gilles Jobin, lundi 13 novembre 2017 :: Blancharderies :: #2523 :: rss
Religion. LA RELIGION ET LES LITTÉRATEURS
Il faut donner son âme à Dieu et alors Dieu donne la plénitude de la lumière.Ozanam
Note du transcripteur.
Lettres.
Citation retirée des éditions subséquentes.
Je crois très sincèrement; j 'irais demain d'un pas ferme à l'échafaud. Jamais un mot n'échappera à ma bouche, une ligne à ma plume, qui soit en opposition avec les opinions religieuses que j'ai professées depuis vingt-cinq ans.
Chateaubriand
Note du transcripteur.
Essai Historique, politique et moral sur les Révolutions anciennes et modernes (préface).
La citation exacte est :
Je crois très-sincèrement : j'irais demain pour ma foi d'un pas ferme à l'échafaud. Je ne démens pas une syllabe de ce que j'ai écrit dans le Génie du Christianisme; jamais un mot n'échappera à ma bouche, une ligne à ma plume, qui soit en opposition avec les opinions religieuses que j'ai professées depuis vingt-cinq ans.
L'expérience de chaque jour me fait trouver dans la foi toute la sanctification de mes joies domestiques, toute la consolation dans mes peines.
Villemain
Note du transcripteur.
Non pas Villemain (1790-1870) mais Frédéric Ozanam dans un lettre datée de 1852 à Charles Hommais. La citation exacte est :
«J'appelle ainsi cette expérience de chaque jour qui me fait trouver dans la foi de mon enfance toute la force et toute la lumière de mon âge mûr, toute la sanctification de mes joies domestiques, toute la consolation de mes peines... Nous n'avons pas deux vies, l'une pur chercher la vérité, l'autre pour la pratiquer.»
Citation retirée des éditions subséquentes.
Si vous supprimez le Dieu des affligés, si vous ôtez aux infortunés le Dieu qui relève et console, je vous le demande, que leur restera-t-il ?
Sandeau J.
Note du transcripteur.
Sandeau (1811-1883). Citation trouvée dans L'Académie Française au XIXe siècle et la foi chrétienne, Casterman, 1896, p. 188.
Le Credo est une page immortelle, où toute sagesse est contenue.
Jules Janin
Note du transcripteur.
Cité dans Lyon-revue, tome VII, p. 12, 1884.
Citation retirée des éditions subséquentes.
Je vois, je sais, je comprends: j'ai un maître qui est Dieu.
Alex. Dumas fils
Note du transcripteur.
Entr'actes, 1879.
Citation exacte : «Je vois, je sais, je crois, je comprends. J'ai un maître qui est Dieu!»
Citation retirée des éditions subséquentes.
Dieu, qui sait le compte des feuilles des arbres et des cheveux de notre tête, compte aussi le bien et le mal que nous faisons.
Saint-Marc Girardin
Note du transcripteur.
Discours, 19 août 1858.
Prenez le plus grand des modernes antichrétiens: quiconque a méconnu Jésus-Christ, regardez-y bien, il lui a manqué quelque chose.
Sainte-Beuve
Note du transcripteur.
Port-Royal, 1878.
Citation exacte :
«Prenez les plus grands des modernes anti-chrétiens, Frédéric, La Place, Goethe: quiconque a méconnu complètement Jésus-Christ, regardez-y bien, dans l'esprit ou dans le coeur il lui a manqué quelque chose.«
C'est sur la croix que l'humanité a placé son suprême espoir.
De Sacy
Note du transcripteur.
Paris, Rome, Jérusalem (Journal des Débats).
Citation retirée des éditions subséquentes.
Pour les libres-penseurs, coeur et âme, tout meurt avec le corps. Pas une autre vie. Pas de Dieu. Sincèrement je les plains, et ils sont bien à plaindre.
Xavier Marmier
Note du transcripteur.
La Maison, éd. Jacques Lecoffre, 1876.
Citation exacte : «Les malheureux qui s'enrôlent dans la franc-maçonnerie des libres-penseurs n'ont point ces bons sentiments et n'accomplissent point ces pieux devoirs. Pour eux, cœur et âme, tout meurt avec le corps. Pas une autre vie. Pas de Dieu. Sincèrement je les plains, et ils sont bien à plaindre. Leur lamentable doctrine les prive des meilleures émotions et des plus doux enseignements. La vie si brève sans avenir, sans même ce something dont parle le poète, ce quelque chose après la mort; les souffrances imméritées sans les consolations, le triomphe du vice sans le châtiment, la perte des êtres les plus chers sans l'espérance de les revoir, le monde sans son Créateur, l'homme sans la Providence. Quel abîme! quel néant!»
Étienne Blanchard, Recueil d'idées, 1928, 1929, 1941, 1947. Voir le premier billet.
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