Place

Les hommes sont comme les statues, il faut les voir en place.
La Rochefoucauld

Note du transcripteur.
Dans le Dictionnaire universel de la langue française (1823), on attribue cette phrase à De Ségur. Elle est aussi souvent attribuée à Talleyrand. Voir le Bréviaire de Talleyrand, 2010. Une chose semble certaine, elle n'appartient pas à La Rochefoucauld. La citation se trouve aussi sous le thème «homme.»
Les hommes sont comme les mots, ils ne valent qu'autant qu'ils sont à leur place.


Note du transcripteur.
Dans «De l'universalité de la langue française» de Rivarol on trouve :
Mais, si les langues sont comme les nations, il est encore très vrai que les mots sont comme les hommes. Ceux qui ont dans la société une famille et des alliances étendues y ont aussi une plus grande consistance. C'est ainsi que les mots, qui ont de nombreux dérivés et qui tiennent à beaucoup d'autres sont les premiers mots d'une langue et ne vieilliront jamais; tandis que ceux qui sont isolés ou sans harmonie tombent comme des hommes sans recommandation et sans appui. Pour achever le parallèle, on peut dire que les uns et les autres ne valent qu'autant qu'ils sont à leur place.
Il ne faut pas à une statue de salon le piédestal d'une place publique.


Note du transcripteur.
Référence non trouvée. Peut être une réflexion originale de Blanchard.
Il ne faut pas prendre l'homme à qui la place convient mais l'homme qui convient à la place.
Napoléon

Note du transcripteur.
Référence non trouvée. Cette citation est parfois associée au maréchal Bugeaud. En 1859, Marial Bretin a répertorié cette citation dans «Pensées des deux empereurs Napoléon 1er et Napoléon III».
Étienne Blanchard, Recueil d'idées, 1928, 1929, 1941, 1947. Voir le premier billet.
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