Pape

Le Pape apparait de plus en plus le seul personnage nécessaire du monde.
Henri Bourassa

Note du transcripteur.
L'infaillibilité doctrinale du Pape, fondement de son autorité sociale, 1920
Les souverains Pontifes furent très incontestablement les précepteurs des rois, les conservateurs de la science et les instituteurs de l'Europe.
De Maistre

Note du transcripteur.
Histoire complète de Saint-Pierre, Paris, 1870.
Citation exacte : «Dans les temps de barbarie, le Clergé antique et surtout les Souverains-Pontifes furent très incontestablement les précepteurs des rois, les Conservateurs de la Science et les instituteurs de l'Europe.»
Des hauteurs où le Pape siège descendent à flots continus la grâce, la lumière et la vie ; c'est là que jaillissent les pensées les plus nobles, là que s'élaborent les projets les plus féconds, là qu'il faut chercher le remède dans toutes les crises reli­gieuses, intellectuelles et sociales.
Mgr Louis-Adolphe Paquet

Note du transcripteur.
Droit public de l'Église, Québec, 1916.
Les papes meurent, mais le pape ne meurt jamais.
De Maistre

Note du transcripteur.
Référence non trouvée.
Mieux vaut suivre le pape en vous tenant à sa soutane que de vous efforcer de le tirer en avant.
Louis Veuillot

Note du transcripteur.
Pie IX et les révolutionnaires.
A quoi peuvent servir aujourd'hui les attaques, aussi dé­pourvues de poids que de jugement, de la presse contre la papauté? A rien, puisque le catholicisme apparaît encore, de l'avenu des adversaires de la papauté eux-mêmes, comme l'unique refuge de la morale et le phare des consciences. Sacri­fier la religion, c'est trahir. Oui, je suis, par position, catho­lique, parce que la France, ma patrie, n'a pas cessé de l'être parce que, tandis que nos missionnaires se font martyriser en Cochinchine, ceux de l'Angleterre vendent des Bibles et autres articles de commerce.
Proudhon

Note du transcripteur.
Dans Les Majorats littéraires, 1868, on trouve : «À quoi peuvent servir aujourd'hui les attaques, aussi dépourvues de poids que de jugement, de la presse italique et unitaire contre l'Empire, soit français, soit autrichien, et contre la Papauté? A rien, puisque, comme on le verra plus loin, la Papauté et l'Empire sont toujours la pensée intime de l'Italie, et que dans la dissolution sociale où se débat l'Europe entière, le catholicisme apparaît encore, de l'aveu des adversaires de la Papauté eux-mêmes, comme l'unique refuge de la morale et le phare des consciences?» p.146
Puis :
Oui, je suis, par position, catholique, clérical, si vous voulez, parce que la France, ma patrie, n'a pas encore cessé de l'être, et que les Anglais sont anglicans, les Prussiens protestants, les Suisses calvinistes, les Américains unitaires, les Russes grecs; parce que, tandis que nos missionnaires se font martyriser en Cochinchine, ceux de l'Angleterre vendent des bibles et autres articles de commerce. (p. 158)
Quant à la phrase : «Sacri­fier la religion, c'est trahir. », je ne l'ai retrouvée dans aucune une oeuvre de Proudhon.

Toujours est-il que Blanchard a retiré le tout des éditions subséquentes.
Étienne Blanchard, Recueil d'idées, 1928, 1929, 1941, 1947. Voir le premier billet.
cul-de-lampe