Foi

Je dis que la foi est absolument nécessaire à l'homme dans les voies ténébreuses de cette vie.
Massillon

Note du transcripteur.
Vérité de la religion (le Jeudi après les Cendres).
«Or, je dis que la foi est absolument nécessaire à l'homme dans les voies ténébreuses de cette vie, parce que sa raison est faible, et qu'il faut l'aider; parce qu'elle est corrompue, et qu'il faut la guérir; parce qu'elle est changeante, et qu'il faut la fixer. Or, la foi toute seule est le secours qui l'aide et qui l'éclairé, le remède qui la guérit, le frein et la règle qui la retient et qui la fixe.»
La foi qui n'agit point, est-ce une foi sincère?
Racine Athalie

Note du transcripteur.
Acte 1, sc.1 (Joad).
Nous croyons, et c'est pour cela que nous parlons.
Saint Paul

Note du transcripteur.
II, Cor., iv, 13.
L'expérience de chaque jour me fait trouver dans la foi toute la sanctification de mes joies domestiques, toute la consolation dans mes peines.
Villemain

Note du transcripteur.
Non pas de Villemain, mais bien de Fréderic Ozanam dans une lettre du 16 juin 1852 :
«J’appelle ainsi cette expérience de chaque jour, qui me fait trouver dans la foi de mon enfance toute la force et toute la lumière de mon âge mûr, toute la sanctification de mes joies domestiques, toute la consolation de mes peines.»
Un pays qui ne veut plus des hommes de foi, va aux hommes de loi, en attendant qu'il aille aux hommes sans foi ni loi.
Guizot

Note du transcripteur.
Cité dans la Revue universitaire de 1898. Je n'ai cependant pas trouvé l'oeuvre dans laquelle Guizot écrit cette phrase.
Quand on a bien étudié, on revient à la foi du paysan bre­ton; Si j'avais étudié davantage, j'aurais la foi de la paysanne bretonne.
Pasteur

Note du transcripteur.
Wikipédia explique cette phrase :
Maurice Vallery-Radot (Pasteur, Perrin, 1994, p. 378), selon qui Pasteur, même sans pratique religieuse régulière, était au fond resté chrétien, traite avec dédain cette phrase qui, selon lui, apparut, sans références, quelques jours après la mort de Pasteur, dans la Semaine religieuse.... du diocèse de Versailles, 6 octobre 1895, p. 153. En fait, cette phrase est attribuée à Pasteur dès le 29 septembre 1895 (lendemain de sa mort) dans un article du Gaulois signé Jean Songère. (Voir reproduction de l'article sur le site Gallica, en mode image [archive] ou en mode texte [archive].) Cette phrase fut popularisée par le livre de François Bournand, Un bienfaiteur de l'humanité, Pasteur, sa vie, son œuvre, Paris, 1904, p. 262. Le frontispice de ce livre, qui porte la phrase en question, est reproduit dans G.L. Geison, The private science of Louis Pasteur, Princeton, 1995, entre les p. 242 et 243. (http://fr.wikipedia.org/wiki/fr:Louis%20Pasteur?uselang=en#cite_note-257)
Il serait plus prudent d'habiter chez les sauvages que chez un peuple où l'on ne croirait plus en Dieu.
Robespierre

Note du transcripteur.
Référence inconnue. Cette citation est probablement faussement attribuée.
Il y a pour moi un illogisme qui est pire que celui des incroyants: celui des croyants qui ne vont pas jusqu'au bout de leur foi.
Abbé Lionel Groulx

Note du transcripteur.
Dans «L'appel de la race» que Groulx a publié sous le pseudonyme d'Alonié de Lestres en 1922. Le roman a soulevé la polémique à l'époque !
Et le véritable homme social. c'est celui dont la foi et le patriotisme commandent tous les actes, les fonctions pro­fessionnelles et publiques autant que les actions individuelles.
Henri Bourassa

Note du transcripteur.
La presse catholique et nationale, 1921.
Clovis, entendant tomber des lèvres de l'évêque de Reims le récit de la passion du Sauveur, ne put contenir son émotion, et s'écria: « Que n'étais-je là avec mes Francs! »


Note du transcripteur.
Origine précise inconnue.
Étienne Blanchard, Recueil d'idées, 1928, 1929, 1941, 1947. Voir le premier billet.
cul-de-lampe