Avenir/Avocat
Par Gilles Jobin, jeudi 14 août 2014 :: Blancharderies :: #2083 :: rss
Avenir
L'avenir! l'avenir ! l'avenir est à moi!Hugo, Les Chants du Crépuscule
L'avenir n'est à personne!
Sire ! l'avenir est à Dieu!
Hugo
Note du transcripteur :
Les Chants du crépuscule.
L'avenir, fantôme aux mains vides,
Qui promet tout et n'a rien.
Hugo, Les Voix Intérieures
Avocat
Pour moi, je vais vite consulter un avocat et aviser des biais que j'ai à prendre.Molière, Les Fourberies de Scapin
Note du transcripteur :
Acte 2, sc. 1 (Argante)
Un commentateur note : Aviser des biais que j'ai à prendre, Diviser, quand il signifie prévoir, est un verbe réfléchi : On ne s'avise jamais de tout. Il fallait donc dire ici «Et m'aviser des biais que j'ai à prendre.»
Comment y aurait-il de procès au monde si jamais une mauvaise cause ne trouvait d'avocat pour la défendre?
Diderot
Note du transcripteur :
Étienne de Jouy attribue cette phrase à Diderot dans «L'Hermite de la Guiane» (1818), mais sans en donner l'origine. Je n'ai pas trouvé la référence exacte dans l'oeuvre de Diderot.
Avocat incommode,
Que ne lui laissiez-vous finir sa période?
Racine, Les Plaideurs
Note du transcripteur :
La citation exacte est :
Avocat incommode,
Que ne lui laissez-vous finir sa période?
(Acte 3, sc. 3 - Dandin)
Des sottises d'autrui nous vivons au palais.
Boileau
Note du transcripteur :
Épître II.
Il est des gens qui ayant des bras et pas de tête embrassent une profession qui demande de la tête et pas de bras.
Note du transcripteur :
Citation retirée des éditions subséquentes. Serait-ce une réflexion de Blanchard ?
Les bêtes ne sont pas si bêtes qu'on le croit : elles n'ont ni avocats ni médecins.
Note du transcripteur :
J'ai trouvé deux attributions possibles : L. Docquier et Rosny. Mes recherches ne m'ont pas encore permis de trouver la source exacte de cette phrase.
Un avocat est un homme qui prend les intérêts de la veuve et le capital de l'orphelin.
(Humoriste.)
Note du transcripteur :
On trouve cette citation dans «L'esprit de tout le monde» de P.-J Martin (1859). Ce dernier l'attribut à un certain «maître D*...»
Les sots et les entêtés font la fortune des avoués.
Note du transcripteur :
Selon «Quelque six mille proverbes et aphorismes usuels» (1856), il s'agit d'un proverbe italien.
Notez que Blanchard l'a supprimé des éditions subséquentes.
Bon avocat, mauvais voisin.
Note du transcripteur :
Proverbe disparu des éditions subséquentes.
Étienne Blanchard, Recueil d'idées, 1928, 1929, 1941, 1947. Voir le premier billet.
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Gilles Jobin
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