Agriculture

L'Agriculture est, surtout pour la province de Québec, la fondation première de la prospérité publique. On peut chercher à détourner le cours des fleuves et des rivières ; on peut, par des travaux artificiels, réussir, pendant un certain temps, à produire des résultats temporaires satisfaisants... mais ce serait un acte maladroit que de vouloir jeter nos espérances en l'avenir sur une autre base que celle que nous fournit l'agriculture.
Honoré Mercier

Note du transcripteur :
Discours cité par Alfred Pelland, La colonisation dans la province de Québec, Revue Économique Canadienne, 1912.
C'est pour continuer ton oeuvre humanitaire
Pour semer, après toi, dans les mêmes sillons,
C'est pour glorifier, Hébert, les jours féconds
Que je voue, à jamais, ma pensée à la terre !
Blanche Lamontagne

Note du transcripteur :
Il s'agit de Louis Hébert.
Jeunes gens qui vous vous préparez pour la lutte de demain, pouvez-vous rester indifférents au sol de la Patrie, au champ du laboureur, au laboureur lui-même ?
Abbé Arthur Melançon
À côté du sillon, creuse un autre sillon.
Lamartine
C'est la chanson du pain qui monte dans les gerbes.
Paul Déroulède, Chant du paysan

Note du transcripteur :
Le chant au complet :

Les blés, les puissants blés sont un océan d'or.
Vaillant galérien dont la faux est la rame,
L'homme des champs, courbé sous un soleil de flaninie,
Passe à travers ce flot qui cède à son effort.
Les blés, les puissants blés en leurs faisceaux superbes
Semblent au loin un camp dressé sur le terrain.
Gloire à Dieu ! — Les grillons entonnent leur refrain :
C'est la chanson du pain qui monte dans les gerbes.
Le labourage et le pâturage sont les deux mamelles de la France.
Sully (1604)

Note du transcripteur :
Les œconomies royales de Sully : 1595-1599, p.252.

Je ne sais pourquoi Blanchard a pris la peine de spécifier 1604.
Le laboureur, qui a bien travaillé sans chagrin, et bien mangé sans excès, dort d'un sommeil plein et tranquille que les rêves ne troublent point.
Voltaire

Note du transcripteur :
Lettre aux auteurs de la Gazette littéraire, 20 juin 1764.
Ce ne sont pas les mauvaises herbes qui étouffent le bon grain c'est la négligence du cultivateur.
Confucius

Note du transcripteur :
Je n'ai pas retrouvé la phrase dans les Analectes.
Peut-être que «proverbe chinois» conviendrait mieux, mais il faudrait vérifier si c'est bien le cas.
O que trois et quatre fois heureux sont ceux qui plantent des choux.
Rabelais, Pantagruel
Heureux les hommes des champs ! Plus heureux encore seraient-ils s'ils connaissaient leur bonheur.
Virgile

Note du transcripteur :
On retrouve la citation sous plusieurs formes évidemment à cause des nombreuses traductions. Deux exemples :

Heureux les habitants des campagnes, s'ils connaissaient leur bonheur!

Les cultivateurs seraient trop heureux s'ils connaissaient l'étendue de leurs biens!
La charrue en traçant le premier sillon a creusé les fondations de la société. Ce n'est pas seulement du blé qui sort de la terre labourée, c'est une civilisation tout entière.
Lamartine

Note du transcripteur :
Séance publique de la Société d'agriculture de Macon (1er septembre 1830.)
Celui qui fait croître deux brins d'herbe où il n'en croissait qu'un rend service à l'État.
Voltaire

Note du transcripteur :
Correspondance à M. Moreau de la Rochette, juin 1767.
Étienne Blanchard, Recueil d'idées, 1928, 1929, 1941, 1947. Voir le premier billet.
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