Je n’ai jamais participé aux rencontres à CLAIR. Celles-ci, aux dires de tous les participants, semblent vivifiantes, enrichissantes, productives.


En tombant sur ce tweet de Jacques Brun faisant référence à ce billet, je me suis demandé pourquoi tous ces listings m’agaçaient. En y réfléchissant toute la journée, j’en suis venu à la conclusion qu’à travers les suggestions, la pédagogie manquait. Non... pas la pédagogie, mais le «punch», comme le coup, aux échecs, qui soudainement fait basculer l’évaluation de la position d’un joueur vers l’autre.

Je formule donc une question aux participants de CLAIR 2014. Je ne sais s’ils auront l’occasion d’y répondre, mais puisqu’on y retrouve la crème des penseurs et des praticiens au regard de l’intégration des TIC à l’enseignement et l’apprentissage, j’aimerais bien entendre leurs réflexions. Voici donc :

Il s’agit d’une expérience par la pensée souvent utilisée en sciences et en philosophie.

Imaginons deux classes (faire la distinction entre primaire et secondaire si nécessaire.)
Imaginons que les enseignants de ces deux classes sont excellents. (Pour les besoins de l’expérience, on peut les imaginer comme de parfaits pédagogues et didacticiens tout au moins au regard du programme de formation, et ce pour toutes les matières !).
(MaJ: Pour régler un problème potentiel avec cette prémisse, supposons un parfait clonage des élèves et des enseignants ! On a donc deux classes parfaitement identiques.)
Imaginons que dans une classe (C1), tous les élèves aient un smartphone parfaitement équipé. Dans l’autre (C2), 3 ou 4 ordinateurs sont disponibles en tout temps.

Questions :

1. À la fin du parcours scolaire, les élèves de C1 seront-ils plus compétents (si vous n’aimez pas le mot, utilisez connaissants, habiles, etc.) que les élèves de la C2 ? Expliquez !
2. Pédagogiquement et didactiquement parlant, quelles sont les différences entre les apprentissages réalisés dans ces deux classes? Ces différences sont-elles « importantes » ? Expliquez !

Évidemment, si le cœur vous en dit, vous pouvez répondre dans l’espace commentaire de ce blogue.