La feuille morte
doucement se pose,
caressant la pierre tombale.
Ransetsou (1654–1707)


Ce serait cool si (Dieu/Allah/Vishnu/etc) faisait une apparition pendant les débats à l'Assemblée nationale. Ça règlerait bien des choses...

Ça me fait penser à ce petit paragraphe dans la page de Jean-Pascal :

On peut y croire ou pas, ce qui est certain c'est que Dieu est absolument silencieux. Si on regarde ce qui se passe effectivement, il devient évident que Dieu est, en plus, absolument absent (en tout cas, s'il est présent, il est invisible et non agissant). Ça, c'est juste la réalité.

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«Teaching is not about information. It’s about having an honest intellectual relationship with your students. It requires no method, no tools, and no training. Just the ability to be real. And if you can’t be real, then you have no right to inflict yourself upon innocent children.
In particular, you can’t teach teaching. Schools of education are a complete crock. Oh, you can take classes in early childhood development and whatnot, and you can be trained to use a blackboard “effectively” and to prepare an organized “lesson plan” (which, by the way, insures that your lesson will be planned, and therefore false), but you will never be a real teacher if you are unwilling to be a real person. Teaching means openness and honesty, an ability to share excitement, and a love of learning. Without these, all the education degrees in the world won’t help you, and with them they are completely unnecessary.»
Paul Lockhart (A Mathematician's Lament, p.46, Bellevue literacy press, 2009)

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Le nationalisme est la culture de l'inculte, la religion de l'esprit de clocher et un rideau de fumée derrière lequel nichent le préjugé, la violence et souvent le racisme.
Mario Vargas Llosa, Les enjeux de la liberté, (trad. Albert Bensoussan), éd. Gallimard, 1997, p. 70.

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Think of it this way: you can appreciate art without acquiring the ability to paint, or enjoy a symphony without being able to read music. Math also deserves to be enjoyed for its own sake, without being constantly subjected to the question, “When will I use this?”
MANIL SURI Réf.

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Les politiciens sont de plus en plus méprisables. Cette semaine, Philippe Couillard qui (cache/cache pas) des informations dont, de toute évidence, il a honte. Il a même demandé aux avocats de son parti de s'opposer à la prise de connaissance du contenu du mandat de perquisition. Vive la transparence !

Et puis, il y a Mme Maltais qui (innocente !) nous annonce qu'elle ne fait aucune ingérence politique en nommant 4 membres pro charte sur le CA du Conseil du statut de la femme.

Il ne faut pas oublier le chef de l'Église catholique, le pape François qui ouvre la porte du confessionnal aux homosexuels et aux divorcés. Une manière de mettre une ou deux gouttes d'eau dans son vin de messe.

Je n'en démords pas : les politiciens sont d'une médiocrité affligeante. Oui, je mets tout le monde dans le même paquet, parce qu'aucun d'entre eux ne vient dire devant la caméra que le comportement de leurs collègues les écœure au plus haut point. C'est connu : dans un parti politique, l'auto-critique - celle qui fait avancer la compréhension publique - n'est jamais bienvenue.


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Depuis vendredi 20 septembre, officiellement, je suis à la retraite. Mais je continue de travailler deux jours par semaine comme consultant.

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J'ai encore perdu ma partie d'échecs mardi soir. J'avais une partie archi gagnante ayant même raté, à un moment donné, un gain forcé en deux coups. Saurez-vous le voir ?

Les Blancs jouent et gagnent.



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Billet en anglais : Comment tomber en amour avec les maths. (New York Times)

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J'ai dépassé les 2000 billets sur mes Jobineries. J'en suis bien fier de ce blogue.

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