De toutes les Paroisses, page 150
Par Gilles Jobin, jeudi 31 janvier 2013 :: Barratineries :: #1848 :: rss
Sache bien avec qui tu es sincère.
La poésie des soirs est apaisante, celle des matins est aspirante.
Une jolie tristesse, dit-on ; c'est, je suppose, celle qui sait rester douce, dont les yeux sont bons, dont l'attitude est humble, dont le geste est douloureux sans être amer, qui ose regarder le bonheur des autres et lui sourire.
La méfiance gagne en vieillissant.
À l'enfant tout jeune il faut apprendre qu'il a un coeur, plus tard, qu'il a une pensée.
Si l'on convainc, ce n'est qu'à coups de douceur.
Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913
La poésie des soirs est apaisante, celle des matins est aspirante.
Une jolie tristesse, dit-on ; c'est, je suppose, celle qui sait rester douce, dont les yeux sont bons, dont l'attitude est humble, dont le geste est douloureux sans être amer, qui ose regarder le bonheur des autres et lui sourire.
La méfiance gagne en vieillissant.
À l'enfant tout jeune il faut apprendre qu'il a un coeur, plus tard, qu'il a une pensée.
Si l'on convainc, ce n'est qu'à coups de douceur.
Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913
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