De toutes les Paroisses, page 82
Par Gilles Jobin, samedi 24 novembre 2012 :: Barratineries :: #1767 :: rss
S'élever jusqu'à l'indifférence du nombre, quelle belle station climatérique !
Il faut avoir la fierté douce, pour qu'elle ne ressemble pas à l'orgueil.
On n'est pas réjoui dans l'indifférence, mais on n'est pas déçu.
Les malheurs ont des saisons favorites ; il y a des temps de suicides, comme il y a des mois de divorces; quand les nouvelles violettes arrivent, on aime facilement la femme d'autrui. Ah ! les premières violettes, elles ne prêchent pas la vertu!
Quand un couple se promène avec l'air ennuyé, ne cherchez pas, c'est mari et femme.
Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913
Il faut avoir la fierté douce, pour qu'elle ne ressemble pas à l'orgueil.
On n'est pas réjoui dans l'indifférence, mais on n'est pas déçu.
Les malheurs ont des saisons favorites ; il y a des temps de suicides, comme il y a des mois de divorces; quand les nouvelles violettes arrivent, on aime facilement la femme d'autrui. Ah ! les premières violettes, elles ne prêchent pas la vertu!
Quand un couple se promène avec l'air ennuyé, ne cherchez pas, c'est mari et femme.
Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913
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