De toutes les Paroisses, page 71
Par Gilles Jobin, mardi 13 novembre 2012 :: Barratineries :: #1747 :: rss
Les grands causeurs nous laissent la même courbature que les grands vents.
Une coquette rit pour montrer ses dents, parle chevelure pour faire remarquer la sienne; son physique entre dans toutes ses paroles et toutes ses actions.
Le regard commence l'amour, la voix l'achève.
On apporte plus ou moins d'empressement au bonheur selon la confiance qu'on a en lui.
Fille de joie, Myrrha, trois choses te distinguent : tes yeux, tes dents et ta trahison.
Certains avautages deviennent terribles dans des mains ordinaires : témoin l'indépendance.
Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913
Une coquette rit pour montrer ses dents, parle chevelure pour faire remarquer la sienne; son physique entre dans toutes ses paroles et toutes ses actions.
Le regard commence l'amour, la voix l'achève.
On apporte plus ou moins d'empressement au bonheur selon la confiance qu'on a en lui.
Fille de joie, Myrrha, trois choses te distinguent : tes yeux, tes dents et ta trahison.
Certains avautages deviennent terribles dans des mains ordinaires : témoin l'indépendance.
Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment.
Ajouter un commentaire
Gilles Jobin
Les commentaires pour ce billet sont fermés.