Les habiletés s'acquièrent, les ruses s'introduisent.

Les femmes de quarante ans jouissent de l'amour et tremblent : c'est le baiser du départ.

Les heureux prennent les contrariétés pour des peines, oubliant de se comparer.

Hélas! on ne considère jamais le pauvre tout à fait comme soi, et notre pitié s'en rétrécit.

La femme romanesque n'est pas toute au présent : elle caresse le passé et bâtit dans l'avenir.

Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913