De toutes les Paroisses, page 60
Par Gilles Jobin, vendredi 2 novembre 2012 :: Barratineries :: #1734 :: rss
Les habiletés s'acquièrent, les ruses s'introduisent.
Les femmes de quarante ans jouissent de l'amour et tremblent : c'est le baiser du départ.
Les heureux prennent les contrariétés pour des peines, oubliant de se comparer.
Hélas! on ne considère jamais le pauvre tout à fait comme soi, et notre pitié s'en rétrécit.
La femme romanesque n'est pas toute au présent : elle caresse le passé et bâtit dans l'avenir.
Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913
Les femmes de quarante ans jouissent de l'amour et tremblent : c'est le baiser du départ.
Les heureux prennent les contrariétés pour des peines, oubliant de se comparer.
Hélas! on ne considère jamais le pauvre tout à fait comme soi, et notre pitié s'en rétrécit.
La femme romanesque n'est pas toute au présent : elle caresse le passé et bâtit dans l'avenir.
Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913
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