De toutes les Paroisses, page 59
Par Gilles Jobin, jeudi 1 novembre 2012 :: Barratineries :: #1733 :: rss
De toutes les Paroisses, page 59
La faim du coeur est comme l'autre faim, criarde, certains jours.
Heures douces, donnez-nous des forces !
Pour parler de soi que ne dit-on pas? on se calomnie.
On commence par être le confident, et puis on change de titre.
Notre rire est bien souvent plus bête que nous.
Derrière les piliers d'une église, que d'amoureux repentants viennent, les yeux caves, demander l'oubli !
Un amant qui n'a pas encore abdiqué toute timidité n'est pas complètement entré dans la carrière.
Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913
Heures douces, donnez-nous des forces !
Pour parler de soi que ne dit-on pas? on se calomnie.
On commence par être le confident, et puis on change de titre.
Notre rire est bien souvent plus bête que nous.
Derrière les piliers d'une église, que d'amoureux repentants viennent, les yeux caves, demander l'oubli !
Un amant qui n'a pas encore abdiqué toute timidité n'est pas complètement entré dans la carrière.
Anne Barratin, De toutes les Paroisses, Ed. Lemerre, Paris, 1913
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