Chemin faisant, page 255
Par Gilles Jobin, dimanche 2 septembre 2012 :: Barratineries :: #1650 :: rss
Le caprice est hardi comme le moineau ; il se loge partout.
Un courtisan n'a pas de patrie, il est partout le courtisan.
Il est de ces gaietés froides comme un jour de givre; on sent que les larmes les traversent.
Au printemps la vie de salon pâlit devant le soleil, comme la fleur artificielle devant la vraie.
Les réconciliations ont plus de bonne volonté que de longue vie.
Vieillis dans ton cadre, meurs dans ta vieille maison.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
Lire le premier billet consacré à cette série.
Un courtisan n'a pas de patrie, il est partout le courtisan.
Il est de ces gaietés froides comme un jour de givre; on sent que les larmes les traversent.
Au printemps la vie de salon pâlit devant le soleil, comme la fleur artificielle devant la vraie.
Les réconciliations ont plus de bonne volonté que de longue vie.
Vieillis dans ton cadre, meurs dans ta vieille maison.
Anne Barratin, Chemin faisant, Ed. Lemerre, Paris, 1894
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